samedi 28 septembre 2013

The Beatles, et une conférence de Gilles Verlant début 2013

Quand Gilles Verlant racontait les Beatles

J'avais, donc, assisté, début 2013, à une conférence de Gilles Verlant sur la Beatlemania dans le cadre de la semaine anglaise dans ma ville.

Passionné et passionnant! il a retracé les 8 années du parcours de ce groupe de skiffle qui, après avoir dominé la scène britannique, sans doute au départ par un incroyable coup de chance et grâce à la foi en eux qu'avaient à la fois leur manager et leur producteur, ont "envahi" l'Amérique!

Faisant découvrir le Rock'n Roll aux wasps, et ouvrant la voie aux autres groupes "à guitare" de la British Invasion (Them, Animals, Kinks, Stones...). Très amis avec les Rolling Stones contrairement à la légende, c'est le duo Lennon et Mac Cartney qui écrira même le premier hit de ce groupe de futurs papis du rock (I Wanna Be Your Man): L'opposition entre les 2 groupes n'est qu'un fantastique coup marketing du manager des stones....
Non content de ce - déjà incroyable parcours, on doit aux Beatles d'avoir transformé le rock, ouvert d’innombrables voies dans le genre, et d'avoir suscité la vocation d'un nombre incroyable de leurs "successeurs"..

L'aventure se terminera symboliquement en 1969 sur le toit de la maison de disque "Apple" qu'ils avaient créé, dans une mise en scène triste et pathétique qui devait ressouder le groupe, mais ne fit qu'afficher le constat de la fin d'une belle amitié musicale, et qu’on le veuille ou non, d’un phénomène de société incroyable, qui en 7 petites années et 12 albums, ont laissé une marque sidérante dans la culture rock, une espèce de culture dans la culture…

Leur premiers enregistrement sous ce nom devenu mythique date... du 1er janvier 1962. Mais un directeur artistique de la maison de disques Decca décide de ne pas les signer: On oubliera son nom, mais il restera connu comme "Celui qui a refusé de signer les Beatles", et pour avoir prédit la fin "des groupes à guitare"...

J’aimais pas trop, les Beatles, à l’époque du lycée. En fait, à la fatidique question que certains posaient encore ‘Stones ou Beatles ‘, je répondais « Who » ou « Animals »…, aussi pour faire le malin.

Ironie du sort, mon rêve d’aller passer 2 ans à Londres après le Bac se réalise… en 1982. Je débarque donc en septembre, en plein revival Beatlemaniesque pour les 20 ans de la sortie de leur premier 45t, Love Me Do.

C’était génial de décalage, et toute l’intemporalité de la musique de Lennon et Mc Cartney éclatait à chaque coin de rue et dans chaque radio, où Boy Geoges (Karma Cameleon) et Bronsky Beat (SmallTown Boy) rivalisaient aussi dans les « charts » avec Love Me Do.

Je crois bien que j’ai réellement "découvert" les Beatles à Londres, en 1982. J’allais là-bas sur les traces de Madness, et je « revins » avec Lennon et Mac Cartney.

L'autre jour, à la fin de cette désormais mythique conférence de Gilles Verlant, une dame dans l'auditoire a pris la parole à la fin pour nous dire "j'ai assisté à un concert des Beatles à Hambourg" (donc avant 1962 et avant qu'ils ne soient connus, et probablement avec Pete Best à la batterie et non Ringo Starr); moment d'émotion, merci Madame, et Bonne Année à Vous.

Vous l'avez compris, Gilles Verlant était un homme passionnant et sympathique.

vendredi 20 septembre 2013

Gilles Verlant, enfant du rock sans lunettes noires mais talentueux

Gilles Verlant: Stairway to Heaven ??



Fan de ses chroniques, et de sa façon si particulière, sincère, passionnée et sans "grands effets" ni costume de scène, de raconter sa passion pour le rock, nous étions allé l'écouter raconter ses Beatles, l'année dernière....

Je gardais, pour plus tard, un billet sur cette conférence, lors de laquelle il nous avait fait partager sa passion des Beatles avec gentillesse, simplicité et humour.

Pas de star système chez lui, pas d'effet de style, pas de lunettes noires. Un type qui vient simplement raconter une histoire, à un auditoire clairsemé, dans une ville plutôt habituée à organiser des conférences sur des sujets plus nobles, plus "sérieux".

Mais malgré le peu de monde, il raconta ses histoires (plus qu'il ne lu ses notes), en rajoutant, rallongeant la "séance"...Ce fut, Monsieur Verlant, un pur moment de Rock'n Roll, soyez-en, où que vous soyez, remercié.

Sur un forum, (http://www.guitariste.com/forums/backstage,la-rubrique-necrotopic,296287,5170.html) j'ai lu un hommage touchant, d'un gars qui écrivait je cite parce que j'ai trouvé ça touchant:

"je sais que Gilles n'est pas mort, après avoir dégringolé de son escalier comme le dit la presse, mais simplement parti sur une ile dans le pacifique pour profiter de la vie avec Jim Morrison (vieillissant, je le reconnais) et Serge (il a arrêté de fumer, au fait)."

Je dois remettre la main sur ce billet... qui viendra compléter ces quelques lignes, bientôt

vendredi 13 septembre 2013

Aux sources du rock Tutti Frutti, Little Richard

Tutti Frutti



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Enregistré un 13 septembre (1955), 





LE titre qui marque la naissance du Rock’n Roll.

Consacré N°1 des « titres qui ont changé le monde » (rien que ça…), c’est surtout un cri bestial, aux antipodes des compositions réfléchies aux paroles travaillées et aux mélodies savamment orchestrées !

Ce sera la « marque de fabrique » de Little Richard… (qui, on le sait, sera par ailleurs et par alternance avec sa vocation de légende du rock, pasteur)…

Lucille, Good Golly et autres fonctionnant de la même manière, toujours pour le même succès : un cri, deux tris mots et un rythme fou, de quoi déchainer les foules et surtout, surtout, mettre tout le monde de bonne humeur un vendredi matin où septembre nous déprime de ses pluies et son chômage en hausse.

Coluche, animateur radio, ne s’y trompera pas quand, sur la jeune RFM, il utilisera ce titre en générique de son émission, imprimant ainsi un rythme effréné et puisant aux sources de la culture rock l’inspiration de ses critiques acerbes d’une « société de vieux » ce qu’il ne sera jamais "Hope I die before I get old", qu'ils disaient : gagné.

Mais pourquoi "A-wop-bom-a-loo-mop-a-lomp-bom-bom"? Que'est ce que ça veut dire? Parce que nous français, aimons bien connaitre, comprendre les paroles. Je me souviens en arrivant en Angleterre, je demandais toujours à mes copains anglais "y dit quoi, là?" (Police, Clash, Beatles), "Chsé pas" (I Don't know, mate), ils disaient.. Les Anglais n'écoutent pas les paroles, ils écoutent la musique des paroles. Enfin on va dire ça.


Donc l'onomatopée, c'est Little Richard qui évoque le rythme, le pattern de batterie. Voilà. Et puis, il n'avait pas beaucoup de paroles, alors....

A écouter donc, à chaque fois que tout part en sucette, que la pêche nous manque et qu'on n'a plus    
 la banane... Tutti Frutti


lundi 2 septembre 2013

C'est la rentrée, billet paresseux, pas très Rock'n Roll...Souvenirs d'un cinéma à Porchefontaine (Versailles)

Toujours pas retrouvé le nom de ce cinéma, à Porchefontaine.

Billet où on parle du Canon de Pachelbel...

Ce n'est pas très important en soi. Cependant, c'est le genre de petit détail du passé oublié qui semble garder avec lui une suite d'autres souvenirs, enfouis également.


Comme si la réapparition soudaine de ce nom ramènerait avec elle nombre d'images de cette époque...

J'y ai vu Quadrophenia… En plein milieu du film, un mec entre dans la salle, habillé en Mods, et crie « les Mods, nos Scooters !!! les graisseux sont là !!! (en chantant:)

"We are the Mods, we are the Mods we are we are we are the Mods".

les ¾ des mecs assis là se lèvent et sortent en criant avec lui….

J’ai toujours pensé que dehors, il n’y avait personne et que c’était pour le folklore. (mais courageusement je ne suis pas allé voir…).

Le bordel que ces gars avaient mis ce soir là m’ont offert le pretexte de retourner voir le film 6 mois plus tard, à Londres, en late show (deux films pour le prix d’un…).

Dans ce ciné ‘sans nom’ j’ai vu aussi pas mal de vieux films, c’était son créneau: Lily Marlène, La grande illusion( avec Eric Von Stroheim (… qui a fini sa vie à Maurepas, étonnant, non ?) mais aussi "L'énigme de Kaspar Hauser", de Werner Herzog, duquel je crois me rappeler qu'il se dégageait un romantisme fascinant.


L'un des thèmes musicaux de ce film est le célèbre (enfin, depuis les années 1970..) Canon de Pachelbel.


On revient au rock'n roll, avec ça, figurez-vous, parce que le thème de ce 'canon" a servi de base à de nombreux et plus ou moins glorieux morceaux autour de 1969, le plus connu étant le lancinant Rain and Tears, des Aphrodite’s child, trio grec constitué entre autre par, et de Vangelis (qui se rendra célèbre par ses musiques de film, animaliers d'abord, puis Chariots of Fire, 1492...mais j’en ai déjà parlé) et Demis Roussos qui se rendra célèbre pour pas grand-chose….