AC DC
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... Ou les débuts commerciaux d'un futur groupe mythique de l'histoire du rock, de
Mon Histoire du Rock
Vinyl clef de l'histoire d'AC/DC, tournant entre l'époque blues rock et l'époque hard rock ou plutot rock FMOn continue donc le petit tour dans les K7 imaginaires de mes souvenirs musicaux - bien réels - de mes années 80?
A cette époque, ce groupe passait pour des dégénérés épouvantables et peu recommandables.
Aujourd'hui cet album est un classique du rock, et le groupe est un incontournable.
YOU KNOW YOU'RE OLD FASHIONED WHEN WHAT YOU USED TO LOVE AS BEING SHOCKING WHEN YOU WHERE IN YOUR 20 IS GETTING "VINTAGE"...
Pour en revenir à AC/DC, cet album, le plus connu, est celui où le groupe commence à abandonner le blues-rock pour aller vers un rock FM plus "facile", plus commercial. Ce sera le plus vendu….
Comme disait Coluche, également mal vu à l’époque et également devenu fréquentable aujourd’hui : « Il suffirait que les gens arrêtent d’acheter pour que ça ne se vende plus ».
J’en ferai une devise dans mon métier de vendeur, puis de manager commercial.
Cet album sera le dernier avec le chanteur Bon Scott, mauvais garçon, mauvais genre, alcoolique au «dernier degré », qui en fait est celui des alcools qui en délivrent le plus, des degrés : en manque, il allait jusqu’à boire de l’after-shave au réveil.
Sa voix était pour beaucoup dans le style du groupe, et ce n’est pas par hasard que les frères Young (les guitaristes du groupe), avaient repéré ce roaddie et l’avaient embauché à l’époque où AC/DC était un groupe de blues péchu qui jouait surtout dans les boites gay australiennes (d’où, dit-on, le nom du groupe).
L’album suivant « Back in Black », était déjà bien avancé avec Bon Scott, il fut donc terminé, réenregistré pour partie, avec un nouveau chanteur, délibérément opposé en terme de voix. C’est une autre histoire.
Les titres phares de l’album sont Highway to Hell, et Touch too Much. Le second respire encore le blues, tout comme d’autres titres (Night Prowler…) et d’autres semblent appartenir à la page que le groupe est en train de tourner (Love Hungry Man, If You Want Blood, Beating Around the Bush). Enfin, « Shot Down in Flammes » et « Walk all Over You » annoncent la suite.
Cet album sera celui de la consécration pour AD/DC, les mauvaises langues attribuent ce success à la pub involontaire et morbide que la mort de Bon Scott fera au groupe.
En réalité, je me souviens que l’album était déjà un succès avant qu’on apprenne, un midi à la cantine, la mort du chanteur dans une bien médiocre déchéance, rejoignant tant de rock star dans une mort en pleine gloire, et Hendrix à ex-aequo dans le palmarès des situations glauques ( puisqu’à très peu de choses près ils sont morts dans les mêmes circonstances.).
Le 33Tours suivant eu un temps mes faveurs, puis je cesserai de « suivre » ce groupe. Je resterai « bloqué » sur la période Bon Scott, avec une préférence pour « avant » Highway to hell, et sans doute pour Powerage, dont on reparlera.
De cet album, le titre éponyme sera celui qui restera dans « l’histoire », mais pas dans la mienne. Touch Too Much (n'est ce pas, les Old Stones?) a ma préférence, et Night Prowler, qui est un blues pur fruit, le suit de très près, irait presque lui ravir la première place.
Touch Too Much, commence calmement, doucement presque. Puis tout s’accélère, s’énerve, il y a un lien entre la montée en puissance et les paroles, jusqu’au solo d’Angus Young, finalement assez simple mais faites le en vous roulant par terre….. puis cet échange entre Bon Scott et le reste du groupe qui reprend le refrain, d’abord piano pour une seconde montée en puissance jusqu’au final.
On ne s’en lasse pas.