samedi 30 décembre 2017

Credence Clearwater Revival


Crendence Clearwater Revival


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 On peut avoir du succès avec un nom imprononçable: CCR en est la preuve. Crendence Clearwater Revival, faut oser, non?


Un groupe de l’ouest américain, dont la profession de foi est de faire revivre le blues du sud est! Une gageure!

Une provocation? Non, car c’est bel et bien fait, messieurs dames. S’en suivent des titres inoubliables, comme Proud Mary ou Have you ever seen the rain, fortunate song ,popularisé par quelques apparitions dans des films à succès.
Hélàs, c’est difficile pou un groupe (US de surcroit), de se maintenir lorsque la mode est aux groupes des vilains anglais, qui font rien qu’à inonder.. Les ondes et à truster les premières places des hits parade. (parlez-en aux Beach Boys….).

Les frères Forgety (un homonyme…) se démènent! Bientôt, leur son est tellement authentique que leurs titres passeraient presque pour des reprises de blues du Bayou. Encore plus fort:

Tina Turner reprend Proud Mary. La dame est encore, toujours ou déjà, une icône, sa reprise est à elle seule un label, une consécration. Mais que dire, lorsque tout un chacun pensera que c’est elle qui a créé le titre, tellement elle l’incarne, et que CCR “n’a fait que” l’adapter, le reprendre! Fatalitas, une fois encore!
Malins, ils s’en diront flattés. Et peuvent l’être. Les débuts du groupe, renaissance après plusieurs années de galère, sont ostensiblement marqués par le Blues, avec de belles reprises de standards du genre sur le premier album, éponyme (I put a spell on you, et une interprétation fantastique de Suzie Q!!!).

Mais il faut reconnaître qu’à part pour une poignée d’initiés, les titres phares de CCR sont souvent connus à travers les reprises qui en ont été faites, et qu’aujourd’hui le groupe est un peu éloigné de la notoriété qu’il mériterait d’avoir…

Le ton est donné, dans un blues du sud revisité par une rythmique country, comme un rappel aux sources en pleine vague psychédélique. Woodstock en sera le témoin…. Invisible pour nous autres, puisque le groupe refusera que la prestation filmée apparaisse dans le film. Ce n’est donc pas là que Mon Histoire du Rock a découvert CCR!

Non, il faudra, étrangement, attendre les années… 80 ; 1983 précisément et les trajets Norwich /Londres, les weekends de cet été là, en autocar, casque vissé sur les oreilles, soundsystem dans le sac à dos… On en a déjà parlé. CCR rêvait du sud et du Mississipi, Je descendais vers la Tamise… raccord, non?

En 1969, alors que Beach Boys, Beatles, Kinks, Stones et autres s’engouffre dans le psychdélisme, le studio, les albums (sur) produits et la débauche d’effets et d’instruments (Wall of Sound, Dulcimer, Melotron, Sitar….), CCR reste fidèle à un rock authentique et sans artifice. L’album Willy and the Poor boys en est le témoin (Enorme Side o’the road, entre autres!!) . Je crois qu’on peut saluer cette fidélité au “son d’origine”, cette volonté de ne pas “suivre”, de ne pas prendre le risque de se perdre en n’étant qu’un pâle suiveur d’une mode, pour le seul but d’ “en être”.


Ce n’est pas pour avoir refusé le virage du rock progressif, mais plutôt du fait d’un progressif éloignement de feeling entre les membre du groupe (et particulièrement les frères Forgety), que le groupe périclitera au tout début des années 70.

Sans doute une raison pour laquelle Mon Histoire du Rock ne l’a découvert que tardivement, une dizaine d’année plus tard, et de façon très partielle, au détour de deux ou trois de ses grands succès, probablement après avoir vu les rediffusions britaniques de “the twilight Zone”, et la bande son (Midnight Special..), ce blues rock somme toute assez léger et contrastant avec le blues grave et lourd des Doors…. Toute la musique que j’aime, qu’il disait!



jeudi 14 décembre 2017

Tarzan's Nuts, Madness, album One Step Beyond, 1979


Tarzan's nuts - Madness


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Hey you seen Jane?
No man
Ok I’ll catch the train
A train you’ll wait a long time
No way I’ll catch a vine
What, that’s a route
No man it’s a fruit
Give me a bite
No I’ll save it for tonight




“Madame, on pourrait traduire des paroles de chansons anglaises”…. “Ah, oui, par exemple Simon & Garfunkel” …. “Euh, non,plutôt par exemple, Madness, il y a un titre, ça s’appelle TARZAN’S NUTS…” Et là, cette prof d’anglais! Je t’ai déjà parlé de cette Dame, à qui je dois mes années londoniennes et d’avoir retrouvé l’Ami Franck, au détours de notre “Politechnics” à Hendon, NW5! Look de bourgeoise Versaillaise, visage fermé, air strict mais…. Grande dose d’humour,as you will see. Mais pas seulement. Elle voudra “garder cette classe” deux ans, et dira parfois le regretter. Elle nous aura donné, si on ne l’avais pas déjà, le goût de cette culture et de cette langue: Nous serons plusieurs à filer vers Albion, ou le nouveau monde, sitôt le BAC en poche! Mais revenons à Madness, et à Tarzan’s Nuts que nous avions forcé cette Prof à traduire à haute voix en pleine classe, croyant la gêner…
“Eh bien, mais vous le savez, et si vous croyez m’embarrasser, vous vous trompez:
TARZAN’S NUTS ce sont les couilles de TARZAN. 

Prenez une copie.” Je suis pas sûr du “prenez une copie”. Je me souviens qu’à force de pitreries, nous avions fini par fatiguer ce prof, et que pour citer Brassens (dans un blog rock, tu reconnaîtras l’audace) on avait “le sentiment qu’on le regrette”.

J’ai pris ici l’engagement de chroniquer tous les titres de l’album ONE STEP BEYOND.




Après le titre éponyme, One Step Beyond, après bed and Breakfast man, après In the Middle of the night….

Tarzan’s nuts.

7 ème et dernier morceau de la face un du 33 tours. Second instrumental après One Step beyond. Mais là, c’est étonant, on n’a pas l’impression d’un instrumental, va savoir pourquoi? Le titre inaugure ce qui fera une marque de fabrique, un élément distinctif de Madness, qui saura le réutiliser. Un artifice, un peu comme si on voulait prolonger un truc un peu court, diront les vilains, mais c’est ce qui donne au morceau sa force, sa pêche. La face 1 se termine comme elle a commencé, avec un instrumental introduit par un couplet parlé. Madness prétend (Mike Barso, in “Madness, One Step Beyond 33 1/3” (terry Edwards) que Opium Eaters, sur Seven, est une “re-écriture de Tarzan’s Nuts. OK.

Tarzan’s Nuts résonnait dans le lycée, joué sur le vieux “piano” du club musique, que “pilotait” l’ami Eric, pour notre grand délire commun. Puis, on passait le disque, ce qui était plus efficace, non parce qu’Eric le “tenait” mal, mais à sa version manquait “Ain’t seen jane”, l’accent cockney et la ligne de toms… Puis il était temps de “retourner le disque”, pour un face B tout aussi explosive. Je l’ai déjà dit, et le redira, cet album de Madness est un nid de singles, un coffre à trésor de hits. Je ne vois pas un seul “second choix”. Pourtant, rare sont ceux qui aujourd’hui donnent à cet album sa place, à ce groupe son rang, à ce titre, sa position: c’est un hit!

Et, pourquoi ce titre, Madame ma prof d’anglais? C’est, bien sur, une Ska-isation du morceau de la bande originale de la série TARZAN dans les années 60, staring Ron Ely…. Dont l’air avait dû rester dans les têtes de Madness…


samedi 9 décembre 2017

Elle vient du Blues... Johnny Hallyday



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Je suis pas un fan du rock français, pas un fan de Johnny Hallyday. A dire vrai, je connais peu sa discographie, dès qu’on sort des titres que je cite, un peu plus bas.

Je me souviens dans les années 70, d’un copain qui était fan, et regardait un soir un show à la télévision, scotché devant l’écran. Je trouvais ça proprement ridicule et un peu ringard. Dans le même temps, un concert des Stones, des Who, Woodstock, me fascinaient. Snobisme?
May be.

Aujourd’hui le dédain, voire l’aigreur, de certains commentaires, et les mouvements de masse et de pleurs, me paraissent tout aussi ridicules. Les deux extrêmes, la fanatitude, à laquelle on peut reprocher l’excès de naïveté, et le dédain, les critiques acerbes et hautaines auxquelles on peut reprocher l’excès d’agressivité, me paraissent hors de proportion.

Il reste que c'était un immense artiste, de façon incontestable. Sans doute un grand bluesman.

The House of The Rising Sun est, pour Mon Histoire du Rock, une madeleine de Proust. Naturellement, ce lien entre Johnny Hallyday, et les Animals, est donc le titre que je choisis ici pour cet hommage: On le sait, Hallyday a fait découvrir Jimi Hendrix à la France. Jimi lui a été présenté par Chas Chandler, ex bassiste des Animals. Hendrix, Chas Chandler, House of the rising sun… la boucle est bouclée.

Comment ne pas respecter celui qui a porté le blues et le rock aux oreilles des français, pas très faites pour ça?

Au delà de toute polémique, raillerie, snobisme, au delà des excès du fanatisme, il faut effectivement reconnaître à Johnny Hallyday un vrai sens du blues, un tempérament rock, et plus encore, une soif de découvrir, de porter, les talents qu'il croisait, cherchait à croiser, et encourageait. Hendrix, évidemment, mais aussi tant d'autres. Il est celui qui, au tout début des années 60, à, mieux que les autres, a importé le blues, et le rock, chez nous. Alors, bien sûr, après, le syndrome variété propre à notre culture nationale a pris le dessus. Mes repères Hallydiens sont assez limités, à Toute la musique, Gabrielle, le Pénitencier, Noir c’est Noir, et peut être quelques autres. Mais retenons effectivement, non seulement le découvreur d'Hendrix: C’était aussi le type qui s'entourait de Norbert Krief, de Yodelice, M, Yarol Poupaud, Greg Ziap, etc, etc, etc... L'hommage que lui rendent les musiciens est, évidement, un peu show biz, mais aussi de toute évidence une véritable reconnaissance de cette facette de l’artiste et une marque de respect.

La cérémonie des obsèques de Johnny Hallyday, dans les rues de Paris, et dans l’église de la Madeleine ( à deux pas de l’Elysée, dans le quartier “établi” de la capitale), réconcilie les “élites” (politiques, médiatiques) (et même, même si on peut soupçonner l’envie d’une récup), le rock (et même, même si on peut soupçonner l’envie d’une récup) , le “peuple” des fans et amateurs et le tout, dans une église. Même si on peut soupçonner l’envie d’une récup, d’un “coup”.

Il reste un “moment”, où la musique semble vouloir rassembler, au delà des clivages, autour d’accords de blues. Gardons ça.

Philippe Manoeuvre commente et dit “on se croirait lors d’un office à la Nouvelle Orleans”.



 Oui, Philippe (je me permets cette familiarité, puisque tout le monde s’aime): elle vient de là, elle vient du blues. J’au passage salue ici la lecture du bouquin de Philippe Manoeuvre sur la tournée américaine de l’artiste, auquel je dois d’avoir découvert ce côté authentiquement blues de Hallyday. Je ne soupçonnais pas. J’ai découvert. Je n’étais pas Fan, ne le suis pas devenu. Mais j’écoute plus simplement ces quelques bon vieux morceaux, qui entrent peu à peu dans Mon Histoire du Rock.

Hier, MysteryVan a joué Gabrielle, et le dernier couplet de House of the rising sun, en français, façon Pénitencier.,



jeudi 30 novembre 2017

Bed And Breakfast Man, Madness Album One Step Beyond

Bed And Breakfast Man


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J’avais annoncé dans ces pages que je bouillais d’envie de chroniquer non pas un, non pas deux, mais TOUS les titres de cet album mythique qu’est One Step Beyond de Madness.

Mythique. Comme il y va… Chroniqueur du dimanche, blogueur à la petite semaine, je m’autorise des coups de pieds dans la hiérarchie sacrée des “meilleurs album de ceci”, “chef d’oeuvre de cela”…

Pas de haute prétention ici. Mythique, pour Mon Histoire du Rock. 




Nothing more, nothing less. Le monde du rock se divise, selon moi, en deux catégorie: Ce qui me plait, ce que je connais pas et ce que j’apprécie moins. 

Ça fait trois? Ah bon. Ce que j’aime, j’ai tendance à le mythifier un brin. Ce que j’apprécie moins, je ne le juge pas…. Puisque je ne me sens pas compétent pour. L’artiste (donc femme, homme, ou groupe des uns et des autres), a, sans doute avec talent, émotion, et labeur, composé, interprété, une oeuvre. Rien que ça, déjà, hein… Que certains, dont parfois je, n’aiment pas, ne retire rien à la valeur éventuelle voire probable de l’oeuvre. Ni au talent, ni au travail de l’artiste.

Je digresse?

Bed and Breakfast Man donc. Second titre de la face B de One Step Beyond


Juste après In the Middle of the Night, déjà chroniqué ici, et déjà fantastique ). Comme souvent, comme sur le titre précédent, Madness nous raconte une petite histoire rigolote, tourne en dérision un truc qui pourrait être banal si ce n’était pas raconté de cette façon là!

Un truc qui est marrant dans pas mal de titres de Madness, c’est cette façon de ne pas avoir de refrain, et en tout cas de ne dire le titre du morceau qu’à la fin de celui-ci. De ne pas dire ce titre dans le refrain repris entre les couplets, quand il y a un refrain. Là, il n’y en à pas, comme parfois chez Madness (souvent..) Donc on entend l’histoire, y a un riff qui appelle le refrain, mais “oh oh oh he was, he was a bed and breakfast man” ne vient qu’à la fin. Ça fait le truc, non? Tu attends le refrain, et à la place, on entend un break. Contrairement à l’habitude prise par Madness, il n’y a pas de montée de tonalité en cours de morceau (Swan Lake, Tarzan’s nuts….).

Bed and Breakfast man s’inspire d’une personne réelle, John Hasler, pote de Chris Foreman et de Barso, et a joué avec le groupe (batteur avant Dan Woodgate, supposé avoir un comportement de pique assiette chez ses potes. Mais il semble par ailleurs que le groupe lui doive pas mal dans sa réussite des débuts.

C’est l’un des titres majeurs de Madness, toujours joué en concerts de nos jours, et c’est un titre qu’il faut ré-écouter.




samedi 18 novembre 2017

Shakin' Street, Solid as a Rock !

Shakin' Street...




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Ce groupe résonne, particulièrement, comme un brusque rappel à l’adolescence.
Comme tant d’autres, dirons les grognons, tant ce blog est un inventaire à la Prévert de tous ces souvenirs auditifs, ces pépites éparpillées dans la mémoire vive de mes oreilles.

Dans ces années 80, à leur tout début, à peine remis des brusqueries punk et pas encore inondés des sucreries New Waves, on reste dans l’espoir du rock français, tout en continuant à glaner du côté de la perfide Albion….

D’où allait surgir le rock french wave? Allait-il surgir? Retomberait il en variété comme l’avait fait le rock’n roll de nos ainés, de rock en twist et de twist en chanson?… Téléphonez-leur, ils vous diront.

Bref, Shakin' Street, avant de traverser l’atlantique pour d’autres aventures, nous gratifiera d’un 33 tours (appellation de l’époque pour ce qui deviendra par la grâce du marketing, le dieu vinyl…) à la pochette suggestive et au superbe “Solid as a Rock”.



Les spécialistes noteront que le groupe a compté dans ses membres plusieurs futurs sommités du rock français, qui rejoindront ensuite des groupes objectivement plus connus, de Norbert Krief (futur Trust), Bertignac et Corine Marienneau (Telephone), mais aussi Patrice Llaberia qui participera à une reformation de Bijou, ah, Bijou…. Mais c’est une autre histoire, fin de la parenthèse “Point de vue image du monde”.


Bref, Solid as a rock fera le bonheur de nos platines, mais hélàs, la reformation tardive dans les années 2000 de ce groupe pourtant prometteur ne permettra pas de relever le défi d’un rock bien de chez nous….

jeudi 5 octobre 2017

Dr.Feelgood , Lee Brillaux, Wilko Johnson

DR. FEELGOOD


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Dr Feelgood, Garage Blues

Joël, bassiste émérite du magnifique sextet MysterYvan, m’a remis dans les oreilles un groupe que les années 80 m'avaient fait perdre.

Merci Joël.

Ce groupe avait, avec quelques difficultés au début, pris dans ma K7tothèque la place de The Motors. The Motors, (qu’on connaît en France surtout pour “Airport”, et peu pour d’autres titres un peu plus “épais”, et une Rickenbacker incroyable). 

Juste après, et dans les bacs du disquaire du coin (était-ce Dany Music avenue de Saint Cloud? Au drugstore de Parly 2?? Ce n’était déjà plus à Maurepas, c’était après 1977…). 

Dans ces bacs donc, je cherche un Rolling Stones à me mettre sur la platine, un import de Chuck Berry. Le gars du magasin (c’est donc aps à Parly 2) passe un truc fabuleux. 

DR. FEELGOOD.

Ecoute, Blaise, écoute mon gars. Ecoute ce disque 33 tours qui passe dans la boutique… 
N’oublie pas. 
Dans 30 ans, un été, à Cabourg, des mecs dans le restau sur la digue joueront She does it right et ça te fera d’autant plus quelque chose que quelques semaines plus tard, Joël te parlera de DR.Feelgood et de son envie de jouer un de leur morceau “pour muscler notre répertoire”.
 Oui. 
Oui. 
Re OUI! Je veux jouer ça, je veux jouer comme Wilko Johnson!!!

 Non, je ne me souviens pas du titre entendu ce jour là chez ce disquaire. Même pour la beauté du concept (le mec écrit sur son blog qu’il se souvient d’un morceau entendu il y a 30 ans 5 minutes dans une boutique, ça fait Littérature de gare, non?). Roxette? She does it right? Down by the Jetty? Anyway…

Dr.Feelgood, c’était un truc énorme, du blues, bien sûr. 

Quoi d’autre que du Blues sur Mon Histoire du Rock??

Tu vois ce que c’est le garage rock? Un rock gras, rude, qui parait simple, rugueux mais tellement puissant.

Eh bien, je décrète ici le Garage Blues, et intronise Dr.Feelgood maitres du genre. Un blues gras, rude, qui parait simple, rugueux mais tellement puissant. 

Et authentique.

Un truc véritablement immense, une alchimie entre la voix de lee Brillaux (et son jeu d’harmonica), et la virtuosité détendue de Wilko Johnson…

Non mais, écoutons un peu le jeu de guitare de Wilko Johnson…. 

La langue française est étrange. On parle de travailler un morceau, travailler l’instrument, mais de jouer de la musique. 

Alors, jeu, ou travail?  Choisis ton camp, camarade! Wilko Johnson JOUE du blues. Ecoutez-le expliquer ses "techniques" de JEU. Qui parle de travail? Mais quelle maitrise, quel talent, quelle générosité!
Revenons à Dr.Feelgood, et à un aveu que je vois dois faire: Londres et ses années 80 m’ont fait oublier ce choc reçu chez ce disquaire around 1979. 
Expliquer comment? Expliquer pourquoi? Vaines explications, prétextes fades, et, surtout, sans intérêt. 
On va dier que j’étais jeune, épris de sons “nouveaux” et synthétiques, en rejet des instruments traditionnels, même electrifiés, à cordes… du TRAVAIL de l'instrument... Je n'avais pas Internet et n'ai jamais vu JOUER Wilko Johnson en vrai...

Bref, Dr.Feelgood est resté rangé, enfoui... dans ma mémoire, au fond de mes oreilles, réveillé cette année grâce à Joël. 

Merci my Friend.


Laissons la conclusion à Wilko Johnson…






mardi 29 août 2017

Baby come back, The Equals 1968

Baby Come Back, The Equals, 1965


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 Encore un titre sorti de la mémoire embrumée de mon Histoire du Rock. 
Encore une fois Mon Histoire du Rock relate le souvenir d’un One Hit Wonder. Ce n’est pas en réalité un souvenir qui date pour moi de 1965, tu parles.

Baby come back résonne comme un truc entraînant, sorti de nulle part, un peu à la manière de Louie Louie. Ça semble facile, pas très recherché… mais on l’a dans la tête.

La fin, surtout, semble vachement recherchée. Un peu comme Ain't no sunshine au milieu.

Remplissage, remplissage chéri.

Gérard DARMOND raconte cette vanne, qui me vient en tête quand j’écoute The Equals: 

Jean-Sebastien Bach entre dans un bar, le barman lui demande “qu’est-ce qu’il prend”. Bach regarde sa montre, dit “il est déjà 5h, je vais prendre pff, je sais pas, moi, allez, un baby (dose courte de whisky pour les non initiés)”. Entre Mozart, le barman l’interroge. Il regarde autour de lui, regarde sa montre, voit le verre de Bach et dit: “je vais prendre un baby, come Bach”.

Et ça me fait rire. 
Et comme elle me fait marrer, je vous offre la video du gars en train de la raconter, avec une autre vanne en prime. Merci M Ardisson

Ce qui n’empêche pas de constater que les Equals ont pour chanteur Eddy Grant. Les fans des 80’s connaissent ce nom, puisqu’Eddy Grant, après avoir (assez vite) quitté le groupe, puis fera un “come back” hahaha dans les années 80 donc, avec de nouveaux succès d’audience que vous avez sans doute en tête (Give me hope Johanna”, qui pour tout dire est un peu une ressucée de Baby come Back, non?), mais aussi "Electric Avenue" et "I don’t wanna dance".

mais si, tu te souviens.

Pour être complet, même si je laisse habituellement ce genre de travail encyclopédique à d’autres, The Equals auront la fierté d’être repris par les Clash, pour un titre qui ne me fait pas relever la nuit, “Police on my back”.

Que dire d’autre? Je reconnais ne pas souhaiter m’étendre sur le sujet, prétexte sans doute à rappeler ce one hit wonder et à m’amuser à nouveau de cette blague un peu idiote mais ça me fait rire, sans doute aussi par la verve de celui qui la raconte.

Malheureusement pour la version anglaise du blog, ce sujet va passer beaucoup moins bien, rapport à la blague ci-dessus!





jeudi 3 août 2017

Eddie Cochran

Eddie Cochran

Les racines du rock, de C'mon Everybody à Summertime blues..

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(admirez la mise en scène!!!) 

 Il y a dans le rock’n roll quelques gloires oubliées, Eddie Cochran est de celles-là. 

Je me souviens d’avoir cherché, qui était ce Cochran qui avait enregistré ce Summertime Blues que les Who sublimaient « At Leeds »… et à Woodstock

C'était il y a bien longtemps, ce type de recherche tenait du parcours du combattant, tu penses bien qu'il n'y avait pas internet, et que c'est pas dans les bibliothèque qu'on trouvait à lire sur les géants du Rock! 

Un copain m'avait prêté un 33 tour, RFM (c'était à l'époque une radio 'Oldies but Goldies' du meilleur crû) avait fait le reste. 
On parle là tout de même d’un des pionniers du rock’n roll, contemporain d’Elvis Presley, de Gene Vincent, Buddy Holly, Carl Perkins, johnny Cash, Roy Orbison..... 

Little Richard, Chuck Berry sont eux, un rien plus âgés.. Et je crains que beaucoup l’aient oublié : Mon Histoire du Rock va donc évoquer Eddie Cochran. Car, vous l’avez oublié, comme vous avez oublié Buddy Holly, Gene Vincent, Carl Perkins et quelques autres. Mon Histoire du Rock est là, aussi pour rappeler ces gloires passées, sans lesquelles le rock’n roll…. Au regard des “sophistications” du rock actuel, de la surproduction qui entoure chaque nouveau groupe, chaque nouvel album, le dépouillement des titres d’Eddie Cochran doit probablement vous paraître, au mieux étonnant, rafraîchissant et bienvenu, au pire, simpliste et chiant. Ce, si vous avez pris la peine d’accompagner cette lecture de l’écoute d’une playlist, ou d’un album. 

Mon Histoire du Rock a déjà salué Gene Vincent, bad boy qui inspira à la fois les Beatles mais aussi nos rockeurs nationaux. Nous allons donc évoquer aujourd’hui Eddie Cochran, peut être moins “bad boy” dans l’attitude, mais probablement beaucoup plus porteur de la “rage de vivre vite” dans ces morceaux. Destin tragique, de ceux qui jalonne l’histoire du rock. Eddie Cochran trouvera la mort près de Bath, en Grande Bretagne, dans un accident de voiture qui épargnera Gene Vincent. 

Il avait 21 ans. “Je suis jeune il est vrai, mais aux ames bien nées…”.. Eddie Cochran laisse une discographie certes limitée en nombre, mais marquante à plus d’un titre, de Summertime Blues à C’mon Everybody en passant évidemment par twenty Flight Rock, mais aussi Jeannie Jeannie Jeannie et un nombre important de reprises, adaptations (son Blue Suede Shoes vaut le détour). On sait moins que, bien avant les jeunes Anglais passés maitre dans cet art, Eddie Cochran expérimente très tot l’overdubbing, enregistrant d’ailleurs également les différents instruments dont il joue lui-même (Guitare of course (Martin, puis Gretch) mais aussi basse, piano, batterie… 


Tout ça n’était pas très courant à l’époque!




Oulà… je suis en train de tomber dans le décortigage technique, c’est pas le genre de la maison! Non, restons nous même, et pour les détails je vous recommande par exemple http://www.eddiecochran.info/ . Mais une fois encore, le mieux est encore de se replonger à toutes oreilles à l’écoute de ce grand Homme, à la recherche du temps perdu et des émotions qu’on a eu à la première écoute, en… pff, il y a longtemps… Alors, Summertime Blues? C’mon Everybody? Oubliez les reprises (en particulier du premier, même celle des Who, à Leeds ou à Woodstock), même celle de Joan Jett… revenez à l’essentiel, revenez à la source du Rock, revenez à Eddie Cochran.

   mais pour ceux qui ont aussi oublié que les Who en avaient un peu là ou il faut... 


vendredi 9 juin 2017

The Specials, 2 Tones , Ska, Jerry Dammers and Terry Hall

The Specials

Le Ska revival des 80's, parce qu'il n'y a pas que Madness..


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Depuis longtemps ici je clame mon affection pour Madness, acteur phare du Ska revival des années 80. 
C’est en effet Madness qui m’a fait découvrir ce son, si caractéristique, ensoleillé mais moins nonchalant que le reggae. 
 En termes de SKA, et de fidélité au style pourtant, Madness n’est pas exempt de “reproches”. Assez rapidement, le groupe s’est orienté vers une brit’pop moins orthodoxe, s’est éloigné du dogme, pour n’y revenir que l’espace d’un instant créant pour l’occasion, à l’instar des Beatles inventant le Sgt. Pepper (…) Band, ‘The Dangermen”. 

Les Specials, issus du même courant revival, et d’ailleurs du même label, resteront eux, fidèle au Ska.. Avant de tenter des expériences diverses, et diversement appréciées du public. Ils pratiqueront d’ailleurs, dès le départ, un ska plus rugueux, plus “root”, moins “produit”, que celui de Madness.

Et fort désirable, donnant un aspect “vintage” à leur son. Notons au passage que le label 2 Tones est fondé par Jerry Dammers, par ailleurs clavier et fondateur des Specials. 

Le label est LE “repaire” de groupes Ska, 2 Tones étant plus largement que Ska l’appellation que prend ce “courrant” du rock anglais d’alors. 2 Tones évoquant le damier qui orne les chapeaux “pork pie”, mais aussi la rythmique Ska “temps/contretemps”, et aussi surtout la fraternité black men /white men prônée et appliquée par les “rude boys”, ces Skinheads pacifistes, un brin anarchistes et amateurs de reggae et de Ska. 

Oui, ça parait étrange aux frenchies qui assimilent les skinheads aux fachos: La sociologie des mouvements skinheads est plus complexe, comme me l’expliquera l’un de nos profs à Londres, qui en avait fait un sujet d’étude! 

Bon on revient aux Specials ou on digresse encore? The Specials, groupe de Coventry, fondé donc par Jerry Dammers. Le groupe est adoubé par Elvis Costello mais aussi par le Clash Joe Strummer, qui les fait jouer en 1ère partie, et leur assure notoriété! Mais une fois encore, le sacro saint John Peel assure le succès du groupe en diffusant Gangsters sur BBC1 en 1979… John Peel fera tant pour le succès des groupes Anglais!!!! Je parle ici de groupe, il faut sans doute plutôt considérer The Specials comme un “collectif”, avec 8 membres attitrés, mais pas mal de gens autour qui viennent, au gré le gré, contribuer: Chrissie Hynde, des enregistrements ou concerts communs avec d’autres groupes (Madness), ou des participations de plusieurs membres à d’autres groupes (Fun boy Three)...

 On est donc dans un concept un peu flou, à géométrie variable sur fond de générosité et de plaisir de jouer ensemble. Ce qu’on ressent particulièrement à l’écoute des Specials: pas de prise de tête, un esprit collectif (et beaucoup de monde sur scène!!!), des titres dont les textes sont souvent plus profonds que la musique semble l’indiquer (Too Much Too Young choque alors l’Angleterre puritaine.

Je dois, après avoir mentionné Jerry Dammers, citer également Terry Hall, voix si caractéristique et habile parolier du groupe, capable en bon british de dépeindre avec flegme et second degré, des situations plutôt glauques.. Le principe de base, bien sûr, est clairement revendiqué dans “Enjoy Yourself”. Gangsters, Message to you (Rudy) Rude Boys outta jail, Rat race…. 

J’avais le premier LP “Specials”, qui, c’était gentil, était vendu avec le 45 tour…. 

Stereotype était un titre dont je me souviens également (je viens de l’écouter, ça faisait longtemps et c’est toujours aussi bon!!! 

 Allez, un conseil, ré-écoutez ce super groupe, à l’efficacité redoutable pour vous mettre de bonne humeur.



dimanche 28 mai 2017

Sgt. Pepper Lonely Hearts Club Band - 1967

Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band: 

It was 50 years ago today…

... The Beatles ... réinventent The Beatles


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Incroyable: cet album a 50 ans…

Tout a tellement été dit sur cet album que je me demande pourquoi j’en parle aujourd’hui. A l’inverse, pourquoi je n’en ai pas parlé, avant: c’est un tel monument!

Juin 1967.
Un peu moins d’un an avant, les Beatles ont décrété qu’ils ne joueront plus en public. A l’époque, les groupes jouent dans des stades avec à peu près le même équipement que nous aujourd’hui dans la cave… tu vois le genre.
De quoi ne pas s’entendre, et saccager les efforts de composition, de création, et le rendu des balbutiements de la production d’albums un peu travaillés en studio. Revolver, sur scène, dans ce contexte… mieux vaut oublier.
Leur envie est de lâcher la bride à leur créativité, à créer des trucs dans lesquels ils n’auront pas à se freiner parce qu’il “faut jouer ça sur scène”…

Sgt Peper Lonely Hearts Club Band sera un cataclysme, encore plus fort que Rubber Soul ou Revolver. Les technologies mises à la disposition des musiciens en studio (ce n’est qu’un début) deviennent extraordinaires (la scène ne suit pas encore), mères de toutes les audaces.


13 titres, et rien à jeter. Mais les Beatles nous ont donné cette habitude!


L’album, bande son du Summer of Love, sera écrit et enregistré en quatre mois… Pendant lesquels les Beatles enregistrent aussi, quelques mois plus tôt, le fabuleux “Strawberry Field/Penny Lane” 45 tour… Deux titres qui devaient faire partie de Sgt.Pepper, concept album racontant la jeunesse des Beatles à Liverpool, mais il fallait sortir un single avant, alors… Le génie, c’est ça, non?


En 1967, je suis encore un peu jeune pour me prendre Sgt Peper en pleine figure… Mon Histoire du Rock donc, bâtira ces souvenirs là sur autre chose que le moment d’explosion… Sur l’écoute de l’album, plus tard… C’est (déjà) le 8ème album du groupe, et il n’y en aura pas autant ensuite… c’est presque le début de la fin, y compris niveau ambiance… les années passés ont été intenses et le poids commence à se faire sentir. Les tensions ne sont pas encore là, mais ils veulent être autre chose que les gentils fab four. Un album ou ils jouent à être un autre groupe???

Y a t il un titre qui émerge de ce flot de pépites? “For the Benefit of Mr Kite” a toujours exercé sur moi une espèce de fascination, “A Day in the life” est l’hymne psychédélique par excellence, et une extraordinaire référence au suréalisme, tout autant qu’un tour de force mélodique et technique… Qui par ailleurs annonce implicitement le début d’une fêlure dans la complicité des deux principaux co-auteurs du groupe: C’est un collage de deux chansons écrites séparément par chacun des deux… Mais bon, je donne un peu dans la psycho à deux balles, sur ce titre qui me semble être le sommet de l’album, s’il en est un.
Ado, j’aimais bien When I’m sixty-Four, c’était l’époque où j’apprenais l’anglais exclusivement en écoutant du rock, c’était là que j’appris cette règle d’usage du présent au futur, derrière “when”. Thank You Sir.

C’était bien, il y avait les paroles sur la pochette. Une première en 1967!!

Je ne vais pas les citer tous, “With a little Help…” transcendé ensuite par Joe Cocker.
“Fixing a Hole” , “Lucy In the Sky With Diamond” aux fantasmatiques allusions hallucinogènes…
L’époque voulait ça.
“She’s living home”, quasi journalistique, ou l’histoire de cette jeune fugueuse, et qui fait largement appel aux instruments classiques..

Chaque titre est un chef d’oeuvre, l’album est un sommet d’ingéniosité, d’inventivité, de prouesses techniques, de recherches et de production. Mais rien n’y parait quand on l’écoute. Pas de lourdeur technophile, pas de longueurs nombriliste, pas de pesanteur savante. Pop, enlevé, accessible et parfait.

Tout a déjà été dit…. Je n’ai a ajouter que mon admiration pour cet album, et une forte recommandation à retourner écouter tout l’album, ce monument pop… Sgt Pepper va avoir 50 ans, rendez-lui un digne hommage en l’écoutant attentivement, ou sous la douche, ou les deux, et passons notre chemin devant les reprises, parodies, même venant des étoiles…


mardi 18 avril 2017

Jimi Hendrix

Jimi Hendrix

Prodige du Rock et de la guitare, roi de Woodstock et des 60's

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L'histoire et la gloire de cet artiste américain commence et se termine - tragiquement comme on le sait - en Europe, en Grande Bretagne, et très précisément à Londres (et un tout petit peu à Paris, convenons-en). 
Même si l'une des pages les plus souvent cités de son histoire se situent dans les grands festivals américains comme bien entendu Monterey et Woodstock.

 

Il est repéré aux USA par Chas Chandler, qui lui propose de venir se faire connaître et d'enregistrer son premier single au Royaume-Uni, alors en pleine effervescence musicale avec des groupes comme les Beatles et les Rolling Stones. 

La rencontre a lieu à New York, au Cafe Wha?

 Jimi Hendrix aurait accepté à condition de rencontrer celui qui apparaît comme la référence britannique de l'époque à la guitare : Eric Clapton. C’est à Londres aussi qu’il fait la connaissance de Johnny Hallyday (dans haut lieu du swinging London au nom génial, vous en conviendrez: Blaise’s Club). 


C’est là que notre rocker national se lie d’amitié avec Hendrix et lui propose une série de concert en France, permettant au public hexagonal de découvrir le mythe en devenir. 

Sur le chemin, il adopte alors définitivement le nom de Jimi Hendrix (au lieu de Jimmy) sur les conseils de son manager. 

Ce type légendaire fait littéralement corps avec sa musique, et avec sa guitare, puisque la légende dit qu'il dort avec. Plus sérieusement, il adopte une approche empirique de l'instrument. Empirique ne veut évidemment pas dire désordonnée et infondée, il est dans l'expérimentation permanente et remet en cause tout, et tout le temps. Honnêtement, et au risque de faire bondir, je n'ai pas trop accroché au mythe Hendrix. 

Je serai presque de ceux qui le limitent à Hey Joe, titre qu'il avait presque renié tellement il lui collait à l'image, et le réduisait à un presque classicisme aux antipodes de ce qu'il ressentait. C’est pourtant un musicien gigantesque, un guitariste énorme, bien plus encore…. 

Contrairement à Elvis Presley, qui fit la gueule quand on lui offrit une guitare à 8 ans, Jimi adulera très vite l’instrument, finissant, selon la légende, par dormir avec sa Stratocaster (un modèle pour droitier dont il joue “à l’envers”). Après avoir joué devant les Beatles sa vision de Sgt Peper Lonely Heart Club’s band (trois quatres jours après la sortie du disque, hein), notre autodidacte est présenté par McCartney aux organisateurs du festival de Monterey… qu’il illumine radicalement. 

A Woodstock, où il joue le dernier jour, la performance est mal restituée (j’y étais pas, je peux pas dire comment c’était en live.) Je me souviens assez mal de ce que j’avais ressenti quand j’ai vu le film la première fois (à sa sortie).
Jimi Hendrix disparaitra, en 1970, à 27 ans, rejoignant ainsi le funeste "club".