mardi 21 juillet 2020

Madness Believe me album One Step Beyond



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Comme le chante Eric Burdon:

 “One foot on the platform, the other foot on the train, I’m going back to New Orlean to wear that ball and chain”…

Remettons donc au pied cette boule et cette chaine…

J’ai délaissé un temps ce blog, et ses pages qui relatent combien la musique, le Blues, le Rock, ont rythmé ma vie. 
Évidemment, c’est une figure de style et d’autres musiques ont marqué de pierres blanches les années écoulées. Mais trop s’éparpiller aurait nuit au propos. 

Comment reprendre langue après cette longue absence? 

Madness. 

Évidemment. 

Album One step beyond, “toute ma jeunesse”, qu’ils disent. 

J’avais pas été emballé au premier abord par le clip, vu “à la télé”, du titre One Step Beyond. 

Pas “love at first feel”. 

Mais le lendemain, seconde écoute et emballement total, direction le disquaire au milieu de l’avenue, et écoute en boucle… until today. (fais gaffe à bien prononcer todaï, à la londonnienne…). 

Tellement qu’en arrivant à Londres l’année suivante, j’avais des “bouts d’accent”, qu’ils diront. 

 Let me ma-ïke myself clear… 

l’accent Cockney de Suggs est tellement musical et colle si bien au style de Madness!!! 

Je retournerai à Londres rien que pour ça!! 

Every word that I sa-ï is true… Donc, reprendre l’écriture de ces articles, et en même temps le challenge autoproclamé de chroniquer tous les titres de cet album constructif du mythe de Mon Histoire du Rock. 

Quel album! Enregistré en 3 semaines!! Que des tubes!!! Believe me. C’est le titre du morceau…

 Intro au piano “bastringue” (Monsieur Barso) vite suivi du saxo diabolique et enjoué de Lee Thompson. 

 Petit pont au saxo, chaud, rond et jazzy… 

 No no no no… 

 Encore un titre fantastique de cet album que je ne recommanderai jamais assez.


Allez,



 

 Je replonge dans la lecture de la Bio de Suggs (That Close), en écoutant cet album!!


jeudi 16 avril 2020

Mon Histoire du Rock en ebook!

MON HISTOIRE DU ROCK se lit maintenant sur la plage!


L'ebook comme si vous y étiez!


A l'origine, Mon Histoire du Rock, le blog, était un "pari". Un de mes amis musiciens, et membre du groupe dans lequel je faisais le guitariste, m'avait incité à partager mes petites histoires du rock, les anecdotes, celles que tout le monde raconte, mais surtout, les souvenirs que j'ai d'un titre, d'un groupe, de moments vécus et ressentis à l'écoute de cette musique populaire et omniprésente:

Le rock sous toutes ses formes, ses différents "courants", les personnages qui ont construit cette culture: car c'es est une!

7 ans et 220 articles plus tard, est venu le temps d'entrer dans une autre dimension.

Les chroniques du blog ont été écrites et publiées sans calendrier, sans ordre, chronologique ou alphabétique.
La lecture "séquentielle" fait donc passer des années 50 aux années 90, de BB King à Jacques Higelin, de Janis Joplin à Kraftwerk...

Certains auraient voulu un classement, par date, ou par thème....

Mais la lecture du blog suppose aussi "d'être connecté"... Oh, bien sûr, le format est adapté à la lecture sur smartphone... en tout petit!

Mais le lecteur peut avoir envie de lire les chroniques autrement, déconnecté, comme un livre.

J'ai donc choisi de tenter l'aventure de l'édition. Pour commencer, au format ebook.

J'ai donc décidé de grouper par thèmes certaines chroniques.

Les texte sont relus, modifiés pour parfois, adapter une référence aux dates du moment de la parution sur le blog.
Parfois aussi, je regrouperai plusieurs chroniques en un chapitre.

Mais je resterai autan que possible, fidèle au style, à la forme, au fond.

Le premier tome, "Les années 60 de Mon Histoire du rock", est paru hier sur la boutique Kindle Amazon.

Merci de vos soutiens et bonne lecture!

(les chroniques du blog vont, bien sûr, continuer!!)

dimanche 1 mars 2020

Bronski Beat Small town boy, juin 1984

Bronski Beat Small town boy, juin 1984


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C’est assez marrant.... Ce titre, l’un des symboles de la New Wave, de la SynthPop, résonne pour moi de mes années londoniennes, bien qu’il soit sorti en juin 1984.... 

Je m’apprêtais pourtant alors à quitter cette ville et à y laisser tant de souvenirs, musicaux pour nombre d’entre eux: 

Les pages de ce blog en témoignent. 

Small town boy donc. 

Loin des groupes de la New Wave arborant ostensiblement leur orientation, leur différence, leur mal-être mais ne laissant pas apparaître une démarche “militante” dans leurs textes, le groupe choisi dans ce titre de lancer un manifeste sur le thème de l’homophobie. 

Et tu dois reconnaître que c’était, à l’époque, courageux. 

C’était l’originalité de Bronski Beat, cet engagement militant, en faveur de la province, de la banlieue, du prolétariat, aussi. 

Tout en cherchant à “rester simple” c’est à dire, contrairement à Boy Georges, Elton John ou bien d’autres, sans costume de scène, sans “excentricité scénique”. 

Mais revenons à la musique. Ce titre, évidement marqué par la voix si caractéristique du chanteur, reste musicalement aussi un trait de génie. 

Un Synthé FM star des années 80, le Yamaha DX7!!! Un Synclavier aussi (ou un MemoryMoog? ) et un riff qui deviendra légendaire. 

Oui, on peut marquer la Pop music avec quatre accords, répétés en boucle pendant 5 minutes. 

Oui, on peut, sur cette suite d’accord, créer une intensité dramatique. 

Oui,on peut faire d’une voix un instrument, lui affecter un rôle mélodique extrême. 

Bronski Beat l’a fait. 

Et fait porter à tout ça l’intensité dramatique d’une cause majeure des années 80, dans un monde suspendu aux menaces que j’ai souvent rappelé dans ces pages, entre Sida, tension Est/Ouest, chômage. 

Loin du sentiment d’opulence et de liberté -y compris “sexuelle” de nos ainés depuis les années 50. 

Les années 80 portaient, en même temps qu’une phénoménale volonté de vivre l’instant: Non sans parfois une exubérance et une “gourmandise” extrême, et sans beaucoup d’illusion quant à un avenir qui semblait assez sombre. 

Écoutez Small Town Boy, on l’entend bien, cette désillusion… ça pourrait presque être un blues, dis-donc…

samedi 8 février 2020

U2, War, Sunday, bloody sunday 1983

 

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Le débat circule parfois ici et là, de savoir si U2 est un “grand groupe”… 
L’humain a besoin de classer, de juger, de mettre dans des petites cases: 

Beatles ou Rolling Stones

Rock ou pas Rock?…. 

...Etc.

  Je ne chercherai pas ici à définir si U2 est un grand groupe, ou ce genre de chose. 

Le premier succès du groupe survient… survient c’est dur, ça semble dire que c’est un hasard. 

En fait, ça fait un moment que le groupe tourne, travaille, envoie des demos, fait des premières parties… 

Mais je ne me prétends pas historien.. 

Le moment où le groupe rencontre les premier succès coïncide donc disais-je avec le moment où j’arrive à Londres

Dans un pays toujours marqué par les luttes d’Irlande du Nord, dans un contexte politique très dur, l’album War scelle le destin et l’image de U2 en tant que groupe politiquement engagé “dans son siècle”. 

Sunday Bloody Sunday met l’Angleterre de Margaret Thatcher devant sa responsabilité historique, 10 ans après la tuerie de Londonderry, face à la dureté du premier ministre dans le traitement du conflit et son inflexibilité au regard des grévistes de la faim. 

Tout cela résonne dans ce titre, et donne une couleur sonore très sombre de cette période en Grande Bretagne. 

U2 reprend un flambeau tenu précédemment, entre autres, par Fisher Z, par certains groupes Punk… 

Les taquins diront ‘la musicalité en plus’. 

Contest song donc, que ne renierait sans doute pas Dylan, dont les vétérans de Woodstock seraient également fiers...

Le ton est sombre, la voix plaintive mais déterminée… 

L’Irlande pleure et Londres subit le feu des bombes (Regent Street, Harrods, puis plus tard Brighton).

 Les années 80 anglaises résonnent de ça, aussi.

U2, 

War, 

Sunday, bloody sunday 

1983