J'ai fini par mettre les Doors sur mes K7; J'ai mis le temps avant de découvrir ce groupe mystico-mythique.
Je crois que c'est dans la BO du film Apocalypse Now, et qu'avant, je n'avais pas prêté attention à ce groupe. Apocalypse now, premier fil que je vais voir en arrivant à Londres. Un vrai choc, sans doute en partie dû au fait que c’est le premier film que je « vois en VO » dans cette période d’immersion totale dans la perfide Albion. La bande son de ce grand film y est forcément également pour quelque chose, ce qui nous ramène aux Doors.
Etonnants, ces types, étudiants en cinéma, qui montent un groupe de rock avant tout pour "make money", et deviendront, au fil (et après, surtout après) une carrière de moins de 10 ans, un monument du rock « psychédélique » mais pas seulement, leur son devant également beaucoup au blues.
Bien sûr, la mort accidentelle de Jim Morisson, à Paris, dans des circonstance sinon mystérieuses, du moins fort glauques y est pour beaucoup. Après celle de Jimmy Hendrix, de Janis Joplin et de Brian Jones, (les fameux 4 J morts à 27 ans), elle fera couler beaucoup d'encre et sera parée, comme celles des autres "J" de la panoplie sulfureuse de la théorie du complot...
Morisson devait avoir une personnalité assez tourmentée, « artistique », adulée pour des raisons qui peuvent aussi le rendre prodigieusement agaçant : ego surdimensionné, complexe de supériorité, « instinct » d’autodestruction : Pour « vivre vite et mourir jeune », il n’avait pas besoin de l’aide d’un complot…
Mais avant cela, le groupe avait déjà sa petite réputation, "grâce" aux "prestations" scéniques de Jim Morrisson : revoir le film d'Oliver Stones, et, surtout "le concert de Miami" en 1969, année érotique...
Reste un groupe aux qualités musicales du coup oubliées, des compositions (le guitariste Robbie Krieger) qui collent bien aux textes de Morisson, mais que l'aura du chanteur/compositeur ont éclipsé : Non, les Doors, ce n’est pas « que » Jim Morisson. Deux d’entre eux (Ray Manzarek, membre fondateur, et Robby Krieger) tenteront d’ailleurs, (contre l’avis du batteur Densmore et de la famille Morisson) :opportunisme, besoin de cash, ou envie sincère, de faire revivre le groupe sans Morisson? Copeland, le batteur de Police, fera partie de l’un des « revivals ». Une chose est certaine, les Doors, qui doivent beaucoup à Morisson (surtout mais pas seulement par l'aura post mortem du chanteur), doivent également énormément au clavieriste Mazarek: ce son si particulier, très daté 60's, dû a l'usage d'instruments de type orgue electronique (Fender Rhodes par exemple).
On dit souvent que les Doors sont un groupe que l'on écoute, ado, puis qu'on délaisse ensuite. Je ne suis pas trop d'accord avec ça, et je continue à écouter... encore aujourd'hui, ce son et ce feeling blues envoutant... l'œuvre d'un groupe, et non pas seulement d'un chanteur...
The Doors, Blues and Rock'n Roll the Californian way
After some years, I ended up having some Doors tracks on my stereotapes.
I had listened to The Doors prior to this, but the strongest “auditive image” I recall sticks to “Apocalypse Now” soundtrack. To be strict, as strict as my memory can be, Coppola’s movie is the first I went to see when I arrived in London, somewhere round Leicester Sq. What an emotional shock! Probably partly due to the fact that it’s the first movie I hear in english in this total immersion in britain. We talk english, eat english, study in english, and may be some other things not to be told here… Even do we “rest” (sleep, dream) in english, and of course, going to the pictures, which could be a time ‘off’, still is a time when we go on with the language.
Not to say it’s of any difficulty. Just to underline we get the full impact of this movie right in the good tone, without any translation or changes of tone due to dubbing. Right from the screen to the brain.
And teh comes The Doors sound, in dolby surround. “This is the End da da da….”. Well, for us, this was precisely… the beggining!
Strange destiny (People are strange), those young blokes, art and cinema student, who decide to be famous and make money, as a rock’n roll band. We’re in 1965, the British Invasion is 3 years old, the Beatles have 2 years to go… and the Doors, in a 4 years career (Morrison dies in 1971 in Paris), are to become a psychedelic blues rock icon.
The Doors fame might be beyond other US groups of the time. Even if Jefferson Airplane, CCR, Grateful Dead, still have their groups of fans, followers, (whatever you call them), The Doors have gained a stronger notoriety, a longer recognition. This is probably due partly to Morrison, for two reasons.
The first to come in mind is the tragedy of his death. A member of the 27th club assures you fame, morbideous recognition and an aura of drama. Janis Joplin, Brian Jones and Jimi Hendrix know what I refer to.
More of this, Morisson was so self destructive, and eager to play that part “officially” (when Joplin depressive addictions and Hendrix compulsive consumption where rather hidden and “private”). Far before the tragic night in Paris, Morisson was used to expose in a provocative and overdrunk attitude on stage, his difficulty to cope with the state of his mind. Many shows had to be postponed, many sets were interrupted, many songs had to be played by a band keeping on playing the intro or solo waiting for King Lizzard to recover from a tnrase half due to self hypnotic conditionning and half to alcohool abuse. On the provocative side, see Miami set in 1969, and the trial that followed..
But far appart from this, the Doors is a band with true musical qualities, and talent. The sound of the Doors, often mention after (or hidden by) the quality of Morisson’s Lyrics, is to be put in the light again. We mentionned Manzarek keyboard expression, sensitivity and cleverness a few days ago. We must mention Robbie Krieger, who mainly composed the band soundtrack, with a music that perfectly sticks to Morisson’s writing, and perfectly recalls the blues roots…
But what shall the Doors be after Morisson’s last dance? Krieger and Manzarek had several attempts at a band’s revival, against Denismore (The Doors drummer) aknowledgement.
Many people say the Doors is a band one listens to as a teenager, and then go for more elaborate listening. I pretend those who say that never had a clever ear for the Doors, and do not know what the Blues is. I keep on listening to the Doors. And so shall you.
C’est la fête des mères, on va donc parler d’une « Maman du Rock », j’ai nommé Grace Slick...
...égérie du mouvement rock psychédélique, du Flower power et du San Francisco Sound.
Moins connue que Janis Joplin, dont la carrière feu de paille (en gros trois ans entre les premiers succès et son décès), et la mort tragique ont bien évidement mythifié le personnage et marqué la mémoire collective, toujours avide de destins brisés et de sensationnel.
Pour changer un peu (on parler, un jour, de Janis Joplin), j’ai voulu parler de Grace Slick, et plus largement de Jefferson Airplane.
On peut à presque 50 ans découvrir des trucs qu’on connait pas, et ça c’est super. J’ai en effet la prétention de connaitre de près ou de loin quelques trucs musicaux autour du rock, mais j’avoue que je ne connaissais pas bien Jefferson Airplane.
Oh bien sûr, tout petit déjà, j’avais vu la performance filmée de Woodstock, je devais être en 4ème, vers 1975 quand mes parents nous avaient emmené voir le film fait à l’époque. Mais sincèrement je n’avais pas conservé le souvenir de ce groupe.
J’avais surtout retenu les performances de Joe Fish et de Joe Cocker, sans savoir pourquoi, et The Who, dont le « Summertime Blue» destructeur me fascina… J’ai donc redécouvert ce groupe il y a une paire d’années, chez un copain qui me fit écouter, plus exactement, la formation initiale de Grace Slick (The Great Sociéty), au travers de l’album live « First and Last», où certains morceaux sentent « bon » l’approximation des soirées fortement dosées en substances hallucinogènes.
Encore plus récemment, j’ai pu assister au Bataclan au concert de Jefferson Starship, qui est le groupe maintenu dans une continuité baroque (forte colloration rock FM et assez habile modernisation du son du groupe, avec une chanteuse qui soutient bien la comparaison, , un batteur émérite et un lead guitar habile, quoique peut être un peu trop « gros rock »… Les « piliers » restent d’attaque, dont Paul Kanter (72 ans…), aux magnifiques guitares Rickenbacker (une différente à chaque morceau, et des sons extraordinaires au bout des doigts !!)… Grace Slick n’y est plus, remplacée par une chanteuse née… l’année de Woodstock, 1969… Grace Slick ayant expliqué que selon elle, faire du rock après 50 ans était stupide. . Point de vue, madame, que je ne partage pas. Derrière la chanteuse à la voix magique se cache une dame qui, lorsqu’elle décida d’arrêter le rock, ne décida pas d’arrêter les drogues et les excès, ni les prises de positions provocatrices et souvent décallées Ré-écoutons White Rabbit, dont la rythmique « boléro » évoque les volutes de fumée des plantes à la mode dans le quartier de Haight-Ashbury, autour des « maisons bleues » de toutes sortes, les mélodies très typées 60’s de Jefferson Airplane et la voix envoutante de cette chanteuse, et oublions les pans d’ombres des positions souvent très space de Madame Slick…
Grace Slick, Jefferson Airplane.
Much more than any other, Grace Slick appears as Flower Power symbol, allthough less famous than Janis Joplin, probably for the reason she not decided to die when 27. (I recognize this last statement as iconoclast, perfectly shocking and quite stupid.)
I thus wanted to mention Grace Slick today, as I feel she quite unfairly disapeared from Rock’n Roll memories - so has one of her bands Jefferson Airplane, despite the importance took on the late 60’s San Francisco scene.
I must admit I discovered the band quite late: You can still discover great music you’d miss before when 50. That’s what happened to me one day when a friend played a live performance compact disc saying: “you’re gonna like this one”. I did. I felt I was discovering something new to my ears. I think I know quite a good bulk of bands and styles in Rock’n Roll, but I must admit I did not really “know” Grace Slick, not Jefferson Airplane.
Well, of course, I had, deeply engraved in my souvenirs, the band’s performance at Woodstock festival (I saw the movie when a child, circa 1975). I of course had “White Rabbit” in my “favourites” playlist.
But this friend of mine led me to a deeper knowledge of the band.
Un titre des Beatles particulier à plus d’un... titre.
D’abord,
je trouve que c’est l’un de ceux qui résiste le mieux. Peut-être suis-je
influencé par l’actualité de la reprise magnifique qu’en a fait Jeff Healey en
2010 ? Plus qu’une reprise, ce type en a fait une réinterprétation
magnifique, rajeunie, à la fois dynamique et profonde.
La version originale parait du coup en retrait : Il
faut dire que le morceau est enregistré fin 1968, au moment où le groupe
commence sérieusement à partir en sucette. Il faut de nombreuses prises pour
arriver au résultat, et Eric Clapton vient filer un coup de main pour
« souder » tout ça : C’est lui qui joue le solo. L’intro au
piano est ajoutée après, je ne suis pas persuadé qu’Harrison ait apprécié.
C’est en effet l’un des (relativement) rares morceaux des
Fab Four qui n’est pas composé par Lennon et McCartney : Ces deux-là, qui
trustent la majorité des compositions des Beatles, ont toujours été plus ‘ouverts’
que leur copains Mick Jagger et Keith Richards sur le sujet… C’est donc une
composition deGeorges Harrison. Ce
dernier est, pour prolonger le parallèle avec les Rolling Stones, comme BrianJones, attiré très vite par les instruments et les formes musicales « décalées » :
C’est lui qui introduira le sitar (dans Norvegian Wood, puis Lucy In The Sky
With Diamond), mais aussi l’orgue Hammond(sur Something).
D’ailleurs, les instruments présents sur le morceau
« ne rendent pas justice » à Harrison : On aurait, j’aurai, bien
vu une intro à la guitare 12 cordes, sa fameuse Rickenbacker 360/12 par exemple…. L’intro, d’ailleurs de la
version originale semble, quand on l’écoute, avoir pris un coup de vieux, le
couple basse batterie y est sans doute pour quelque chose. Là encore, le solo d’intro
de Jeff Healey a rajeuni l’ensemble, tout en restant dans un « classicisme »
qui ne dénature pas le morceau.
Ceux d’entre nous qui trouvent étonnantes les paroles (Je
regarde le sol et vois qu’il faut le laver…) noteront qu’Harisson prétendra
avoir écrit ça en quasi « écriture automatique », sous l’inspiration
de philosophie chinoise… Il faut dire que notre homme n’était pas le moins
allumé de la bande, et que ses addictions lui firent, également, plus tard,
écrire « My Sweet Lord » sans se rendre compte qu’il reprenait la
mélodie d’un vieux tube des Chiffons « He’s so fine » : ça n’arrive
pas qu’à Keith Richards, mais les mêmes causes ont souvent les mêmes effets….
Pour conclure sur le même ton que le billet sur Tainted Love, voici donc encore un titre dont la reprise (Merci donc Jeff Healey) est
plus réussie que l’original. (ps : d’autres s’étaient avant essayés à la
reprise, dont Toto, par exemple, avec un peu moins de bonheur).
While My Guitar Gently Weeps
A Beatles song to re-discover!
I confess being a late Beatles adopter: I had to wait until 1982 and my London period to really dive deep into the Beatles’ universe. Prior to that, I was snob enough to consider the group was overrated, and used to claim my faith to The Animals and the Who.
A pure coincidence made my 2 years period in London stard in september 1982, right in Beatlemania revival, for the 20th birthday of “Love Me Do”. I dived into the fab four’s music as if a walrus…
Today I shall mention a peculiar title in the Beatles so rich discography: Jeff Healey’s cover of While…. in 2010 made it so accurate and modern, dynamic and deep, has given this song a new birth.
Then the Beatles creation seems a bit flat (sorry for that) and might appear suffering a lack of spirit: Strange for a song writen by Harrison, may be the more involved in spiritual introspection…
In fact, this marvellous song is recorded at a time when the group is at its worst. The communication between the “four fabs” is so bad several takes are necessary to obtain a result, each member quiting at his turn the session in the case one might criticize his job. Eric Clapton is called at the rescue, in an attempt to save what can be saved…. He’s the one who plays the solo. The introducing piano is added afterwards: Who knows if Harrison agrees this? He is seldom shown as a creative part of The Beatles. Nevertheless has he paid his tribute to this, introducing (a bit like Brian Jones for the Rolling Stones) odds ideas and instruments (he “is” the Sitar in Norvegian Woods, and the Hammnd keyboard on “Something). We can feel sorry the intro part is not played on his fabulous 12 string Rickenbacker….
On a
appris hier soir le décès de Ray Manzarek. J'avais "par devers moi" un billet sur les Doors, que j'imaginais poster ces jours-ci. Ne voulant pas mêler (comme tant d'autres) l'hommage à un homme et l'histoire du groupe, et donc de Jim Morisson, je repousse à plus tard le billet sur The Doors.
Les
hommages ne se bousculent pas pour cet artiste oublié, caché dans l'ombre de
Morisson: la plupart des notices nécrologiques publiées ce matin ne peuvent
éviter de mentionner (trop) longuement le chanteur des Doors dans la bio de Ray
Manzarek. C'est nul. Ce grand pianiste aux influences Jazz a réellement marqué
le rock, donné au groupe The Doors un son inimitable auquel le succès du groupe
doit beaucoup. Merci à lui, ne serait-ce que pour le solo extraordinaire sur Light My Fire, aérien et envoutant, mais la partition de Break on Through n'est pas mal, non plus... Bref, ré-écoutez The Doors en prêtant, il est temps, davantage attention aux claviers... Les observateurs auront not que ce groupe n'a pas de bassiste:
c'est la main gauche de Manzarek, encore lui, qui joue la partition basse au
clavier!
Ray Manzarek
I initially wrote this text in memories of Ray Manzarek, Doors keyboard player. The Doors are in my opinion too often limited to Jim Morisson personnality, hiding the greatness of the others members of the group. Even on the day of his death, most comments mention Morisson in Manzarek tributes…
Thats a shame!!
Manzarek was indeed a great pianist, a great jazzman of great influence on Rock’n roll scene. The Doors’sound owe him a lot, an so does the group success.
Go and listen “Break on Through” “light my fire” again, thinking of him, paying attention to this keyboard playing, this sound…
Bon anniversaire, Monsieur Townshend. Vous êtes le co fondateur du groupe The Who, avec votre ami John Etwistle.Ce dernier ayant la particularité de jouer, dans un groupe de rock assez non seulement de la basse (il faudra en reparler) mais aussi du cor et de la cornemuse… c’est une autre histoire.
Pete Townshend donc, qui transforme son groupe de skiffle en groupe de rock – rythm and Blues avec l’arrivée du batteur « fou » Keith Moon et du guitariste chanteur Roger Daltrey.
Townshend est un guitariste hors pair, il a appris la guitare à 12 ans et développé une inventivité assez énorme autour de l’instrument. Le rock puissant (hard rock) lui doit l’utilisation intensive des power chords (accords de quinte, simpliste mais très « efficace » et donnant une impression de grande puissance sonore) mais aussi du larsen (voir par exemple la prestation à Woodstock sur « Summertime Blue »). C’est également lui qui ira vers l’introduction de sons synthétiques, de boucles d’enregistrements (avant les Beatles) et c’est lui, le premier, qui eût l’idée de compositions dépassant le cadre d’un « single », de concepts albums sur lesquels une histoire est racontée tout au long des différents titres : les fameux opéra rock Tommy et Quadrophenia, bien sûr, mais avant cela, A Quick One.
On lui doit la quasi intégralité des compositions du groupe The Who. Probablement perturbé par une enfance assez space, il transcrira ses problèmes personnels dans le paroles de ses chansons, ( Tommy en particulier, il se pourrait bien que l’enfant en question, ce soit Pete Townshend, et que « l’Oncle Earnie », ce soit sa grand-mère détraquée sexuelle qui l’a recueilli…) qui vont au-delà des thèmes abordés par les autres groupes, et dénotent du « love me do » des uns ou de l' « I can’t get now » des autres. Un critique dira de lui qu’il est « la première star rock que Freud aurait aimé », dans un moment ou P Townshend était accusé des pires méfaits et sans doute auto-piégé dans une histoire scabreuse.
Townshend est sans doute l’un des musiciens rock les plus persistants dans la recherche de nouveautés dans le son rock. C’est en partie lui qui convaincra Jim Marshall de fabriquer des amplis plus puissants que les amplis américains de l’époque : les Who jouaient tellement fort (les premiers « murs d’amplis » sur seine) que Townshend en est devenu presque sourd),. C’est aussi l’un des premiers guitaristes « show man », se livrant à de véritables prestations scéniques (moulinets du bras droit, sauts (que Sting lui empruntera).. et destructions de guitares Rickenbacker puis Gibson, ce qui est non seulement un « crime » mais aussi une stupide idée des managers du groupe après un « accident »sur scene: Je crois que la firme Rickenbacker lui signa un contrat dans lequel il lui était imposé de casser une guitare à chaque concert.... (J'avais lu ça dans un bouquin acheté à Londres dans les années 80, impossible de remettre la main dessus...)
Plus encore que Tommy (que j’ai tout de même écouté en boucle dans les années 1981-82), c’est Quadrophenia qui me semble être l’œuvre majeure des Who. Trop sophistiqué pour être (bien) joué sur scène, sans doute trop personnel pour être l’œuvre d’un groupe, trop sérieux pour permettre au ce groupe de se projeter dans une suite, c’est en revanche musicalement encore très écoutable, et la force de Townshend est d’avoir écrit ces morceaux presque seul, mais en laissant à chacun des membres du groupe une vraie place, une vraie partition, sans chercher à ce que les autres soient son propre faire valoir : la basse, la batterie, le chant sont réellement mis en avant dans chaque morceau, rare symbole de vraie camaraderie de la part de Townshend.
A écouter :
- Summertime blue à Woodstock
- My Generation
- Quadrophenia et Tommy mais on en reparlera
- Who are You
- Baba O’riley
Pete Townshend, The Who
Reading ‘Who I Am’, Pete Townshend auto biography.
As “The Who” co-founder with your mate John Entwislte (a bassist, “the Bassist”, but also eager to play odds instruments such as bagpipes or horn), you are, Mr Townshend, the one who changed your skiffle group into a Rock’n Roll band.
But much more than this as a matter of fact. Pete Townshend is an outstanding guitar player. Rock’n roll (heavy metal and Punk) owe him the use of powerchords, but Pete Townshend never stopped creative research, and the searche of peculiar sound, odds effects… See (hear) the use of larsen at Woodstock (summertime blues).
He also introduced (we may say before the Beatles) pre-recorded loops on Who tracks, and might well be, prior to The Beach Boys and The Beatles, the one to introduce “concept albums”, ie the idea of story telling on a same album trought different tracks (far before Tommy and Quadrophenia, in A Quick One…).
Pete Townshend is the main an close to only songwrtiter for The Who. I told before how he made Daltrey sing words that did not really fir the guy! Townshend, who seem to have faced quite an odd childhood, tends to transpose his troubles in his songs. Tommy might well refer to himself, Uncle Earnie representing his sexually very strange grand mother, and music being as a cure for him….
Pete Townshend turns to be a tireless searcher as long as music is concerned: He’s the one who pushed Jim Marshall building powerfull enough amps to fit his desire of “maximum Rythm’ blues”. His search for heavy sound is probably the cause of him turning death (although he often argues being injured following a set when Keith Moon decided to fire dinamite in his drums).
He also is one of the first turning a band set as a “total artistic performance”, (”windmill” arm gesture, jumps (Sting will love this and borrow it…) and of course, the guitar smashing (Rickenbackers at first, and then many others).
Much more than Tommy (which I couldn’t stop listenning to in the 80s), I think Quadrophenia is The Who masterpiece. Too sophisticated to be played on stage, again very autobiographic and may be more a Townshend and the Who more than a pure Who album… But still, Townshend aims at writing (text and music) for each one of the group, sticking to every individual personnality and ability, close to a demonstration of skill: It seems that for him, the Who is the familly he lacked when young. Quadrophenia is an hymn to his familly, and may be the Who inofficious testament.
auteurs d'une reprise! Mais écoutons "Caroline..."
In the army now, étrange tube des années 80
Des vieux anglais qui font du rock énergique, qui n'ont pas cédé aux sirènes du disco, qui ont fêté leurs 50 ans de carrière sans sortir un disque avec seulement 2 nouveaux titres?
Encore un groupe de lycéens anglais! Ils ne font pas partie du panthéon des groupes anglais... Pourtant, les tubes ne manquent pas:
Caroline,. 3'48, et 43" d'intro!!!! Rien que l’intro, déjà, vaut le détour. Le morceau pourrait s’arrêter à la fin de l’intro.
Dans le genre, Lazy de Deep Purple va encore plus loin mais c’est une autre histoire. On nous dit que le morceau a été écrit sur une nappe de restau. C'est fou le nombre de trucs qui ont été prétendument écrits sur des nappes de restau..
Quelle blague.
Status Quo, souvent raillé parce que simpliste, c'est pourtant un rock efficace, et, avant qu'AC/DC n'arrive à nos oreilles, le groupe dynamique et énervé qui semblait prendre (enfin) la relève... Après tout, des groupes faisant reposer leurs succès sur 3 accords dans des riffs agressifs, il y en a eu d'autres, avant... SI, Mi, Fa #...
C’est tout bête, et pourtant, réécoutez Down Down….. Trois accords, c’est vrai, mais entre chaque, des montées géniales de simplicités et d’efficacité, un tempo essoufflant et des ruptures, des changements de rythme et des passages piano (doux et calmes) avant des reprises péchues : écoutez bye Bye Johny à 2 minutes 33 vous m’en direz des nouvelles)
Comme beaucoup, Status Quo a d'abord commencé sa carrière en galérant avec des trucs pas très originaux et pas très novateurs, avant de "trouver son son" avec Paper Plane... auquel ressembleront la plupart des tubes suivants de ces autres fous du riff qui envoie!
On a lu partout que oui, Status quo, c’est toujours la même chose, t’en entends un tu les as tous entendus, y a que trois accords.
Ben vas-y, faisez-les vous les tubes avec trois accords...
J’attends. Bon alors, alors….. AAAAlors ? Alors, on ré-écoute tranquillement tout ça, on se souviens que cette critique est faite à a peu près tous les groupes, des Stones à AC DC, de Madness à qui vous voulez. Ma madeleine statusquienne, c'est l'album "If you can't stand the heat", acheté d'occase à la braderie de Lille en.. y a longtemps. " Accident Prone", "Long legged Linda"(prémonitoire?), "I'm giving up...", avec ses ruptures de rythme si caractéristiques... mais surtout "Again and Again", "Stones" et "Oh, What a Night". s'en suivit "on the level", que j'achetais quand il fallu rendre à un pote l'exemplaire qu'il m'avait prêté , entre 2 soirées de nouvel an, pendant 1 an donc....
Autre temps, autres mœurs...
"Bye Bye Johny" bien sûr, là aussi, rupture et reprise "piano", et le fameux "Down Down", avec cette fin extraordinaire... Que de tubes!!! Et pourtant Status Quo n'a jamais eu l'aura des "grands"... c'est dommage.
Pour finir, et avant les disputes - séparations - reformation, il y eu, en 85 ou 86 « In the Army Now », plus mièvre moins péchu. De façon amusante, le titre a été revu dix ans plus tard et, sans doute pour séduire davantage les auditeurs américains (Status Quo est un groupe très prisé « là-bas » au point que certains croient que c'est un groupe américain) les paroles ont été modifiées et plus consensuelles dans la V2.
Tiens, puis qu’on évoquait l’autre jour les reprises meilleures que les originaux, le saviez-vous, vous qui avez aimé ce titre ? Par hasard, j’ai « découvert » récemment que ce titre est en fait une reprise d’un quasi boys band new wave suédois (Bolan & Bolan). La version de SQ est nettement plus écoutable, même si ce n’est pas le titre le plus marquant du groupe.
Status Quo. As a matter of fact, If you mention british old rockers still doing the whow some 50 years after their first gigs, there is a big probability that you get ‘The Rolling Stones” as an answer.
Still, Status Quo keeps doing it, Well the guys do not stand in the british rock Pantheon, who knows why. They too can argue with a strong boogie background, a fidelity to their young years, and a belief in strong guitar riffs… They too can list a nice set of hits, amongst which Whatever you want, Down Down, The wanderer, Again and again….. Well… and of course, a strong “Johnny be good” relief (Bye Bye Johnny….). Not to mention (says the guy who’s gonna talk about it) Caroline.
Caroline. 3’48, 43” intro…… I use to say the intro is self sufficient. Play the intro, and that’s it!
It’s of good taste to deny Status Quo, for being too simple, too repetitive. Always the same. The trial is made to AC/DC, too. Three chords, B, E, F. Well, listen what they do with 3 chords, as in Down Down, for example.
Status Quo had a hard time finding their style, before Paper Plane, and then….
I discovered Status Quo, buying “If You can’t stand the Heat” second hand in Lille’ Braderie in the 80’s, willing to go further after hearing Caroline on the radio. Whaou. Accident Prone, Long legged Linda (I met a girl called Linda some years later….) “I’m giving up my worrying”, with thoses famous silent breaks….
Then came “On the level”, borrowed to a friend after a party (those were the times, you met mates and boroowed LPs from them. Do that with mp3s?)
In the 80’s, Status Quo lost the faith, and went into covering ‘in their way’ new waves or pop charts tunes, as “In the Army now”, or Men without hat’s ”Safety Dance” (we’ll come back on this one), played live, but the boogie aim has vanished some time ago…
Avec à l’oreille la version de Julien Doré en 2007, qui prouve qu’on peut avoir du talent et flirter avec la télé réalité, je réalise qu’il est temps de parler de ce hit de ma jeunesse.
Comme on ne le sait pas, Soft Cell fut un groupe très éphémère de la vague new wave, précurseur de la house music, (voir leur premier succès, Memorabilia) et étendard de la scène gay londonienne.
Ce dernier point pourrait être un détail, si leur second hit (et probablement le seul qui ait survécu dans nos mémoires) « Tainted Love », n’était devenu un symbole dans cette communauté (londonienne) de la lutte contre le sida, par la reprise du groupe Coil dont les recettes furent intégralement versées à un fond de recherche.
La video du clip de cette reprise est glaçante d’effroi, et nous fait revivre ce que cette maladie a fait peser sur la jeunesse des années 80 (hein, tu te souviens…), contrastant avec l’arrogante « libération sexuelle » de nos ainés, bande de veinards....
J’aimais, j’aime toujours beaucoup, la version « club » « maxi 45t » de Tainted Love par Soft Cell, avec le medley en fondu enchainé sur une autre reprise « Where did our love go », vieux hit du groupe motown « The Supremes » : Voyez-vous, au milieu même de la new wave tueuse de groupes à guitare et de « good ol time Rock’n Roll », l’inspiration venait encore de la Soul, et du rock.
Car non, malgré le talent de Mark Almond, chanteur de Soft Cell (qui officiera aussi avec d’autres, dont Jimmy Sommerville, mais si, Small Town Boy !!) pour « I Feel Love », pas mal aussi):
Tainted Love n’est pas une création, c’est une reprise !!!!!
L’aubaine pour moi quand je veux faire mon vieux fan de vieille musique de vieux !! (t’as vu, le rock c’est devenu une musique de vieux !!! c’est pas bon signe !!) : Quand on me dit « ah ben tiens, t’aimes des soupes new wave toi maintenant », soit je réponds « beh, c’est toute ma jeunesse » soit je mauvaisefoise « ben non c’est un truc des 60’s » :
CAR C’EST un truc des 60’s : l’original, que vous écouterez sur Youtube, a été enregistré par Gloria Jones (la nana de Mark Bolan, de T-rex). Echec à l’époque, ce morceau fut « découvert » par un DJ anglais dans les 70’s, devint un succès qui poussa Gloria Jones à en ressortir une version disco en 76.. vous connaissez la suite.
Je recommande (évidement) la version 12 » maxi single de Soft Cell en premier lieu, la version de Coil pour bien se souvenir de l’époque, et tout de suite avant pour se donner le moral, les versions de Imelda May, et celle de Julien Doré décidément Rock’n Roll… A quand, à qui, la suivante ???
Soft Cell issued in the 80’s a famous “Tainted Love”, which ended up the banner, the hymn of london gay scene. As a matter of fact, Tainted Love more generally became the symbol of the struggle against AIDS, speciallyHe who has seen the clip at the time recalls being stuck with fright…
Aids was, in the 80’s a threat we had to learn living with, far from the 70’s free love generation (the elder generation had no idea how provocative their optimism and freedomish behaviour was, seen from our part… Fear that came along with nuclear terror to help us trust future…
Soft Cell’s Tainted love was such brillant few of us came to notice it was a cover. A clever cover, but a cover.
Mark Almond borrowed Gloria Jones 60’s hit (Gloria Jones was T-Rex Mark Bolan’s wife). Not a succes when Gloria Jones issued it in the 60’s it was rediscovered in the late 70’s by a british DJ, which encouraged Gloria Jones to auto-cover the song in a disco-like way….
Of course, we here do not hide our taste for the 12” Soft Cell extended “club” issue: the one with a long bass/synth bridge, and a meddley with “where did our love go”….
But one can also give an ear to Imelda May cover, quite clever and bright.
C’était une question qui, évidemment, se posait pour moi, qui n’osait pas le poser, ce violon, pour attraper une guitare…
La réponse, me vint, je devais être au lycée, par une camarade de classe qui, avec sa sœur, toutes deux très bonnes violonistes, « s’amusaient » à jouer les titres d’E.L.O en récréation des concertos de Bach, qu’elles jouaient également à la perfection…
Je ne travaillais malheureusement pas assez le violon pour y arriver, et hélas, E.L.O vira très fort vers le disco, ce qui, dans un sectarisme que j’assumais à l’époque, me paraissait rédhibitoire !
M’enfin, ce sectarisme ne devait pas être si profond, puisque chez le disquaire de l’avenue de St Cloud à Versailles où j’avais atterri, j’achetais le même jour Discovery (rien que le nom, déjà…) et Powerage, d’AC/DC, le même jour.
J'ai dit dans un autre billet ce qu’AC/DC représentait à l’époque, eux qui maintenant sont devenus l’un des groupes « repères » de l’histoire du rock…
Mais revenons à nos…violons, ceux d’E.L.O., beaucoup plus respectables à l’époque que les mauvais garçons d’AC/DC.
Electriques, les violons (Electric Light Orchestra, jeu de mot (mot valise) sur « electric Light » ; le logo du groupe étant un néon et « light orchestra », le groupe étant composé comme un orchestre classique "léger" c'est à dire de petite taille). Je disais electriques, les violons, c’est-à-dire que le chevalet contient un micro « piezzo », c’est donc la vibration du chevalet, du bois de l’instrument, qui est transformée en courant électrique.
Dans une guitare électrique, ce n’est pas le cas. C’est la vibration d’une corde métallique devant un aimant qui produit un courant électrique. Dans le premier cas, la vibration de l’instrument est captée, comme un micro capte une voix, dans l’autre, la corde métallique crée le champ electrique.
Plus tard, j’achèterai, à Norwich, UK, un chevalet que je monterai sur mon violon, mais les quelques expériences que je mènerai ne me séduiront pas, je n’irai pas très loin. Jouer devant un public, même (et surtout) si il est limité aux autres membres du groupe représente nécessite de surmonter une pudeur mal placée impossible alors à combattre.
Back to ELO, le groupe se distinguait non seulement par l’utilisation d’instruments à cordes « classiques », mais aussi par un jeu de batterie musclé (le batteur jouera pour le péchu Black Sabbath).
ELO, donc, une fois sorti des relatives mièvreries (Confusion, Last Train to London) donnera quelques titres sympa, Don’t Bring Me Down « grrrrrrrrrrrrrouuuuuuuuuuuuuussssssssssssss », et, (mais pas sur « Discovery ») « Hold on tight to your dream » (au sexy french ‘acowochotoi atonwève ohhh) , et "Rock’n roll is king".
"Don't Bring Me Down" aurait fait un titre rock du plus bel effet, certaines reprises d'ailleurs le montrent plutôt bien.
Ce groupe ne restera pas tellement dans les mémoires, quoiqu’il ait marqué les années 80 par quelques tubes retentissants et par une démarche originale: Une approche trop disco a sans doute daté rapidement le son du groupe, qui tentera de se reformer sans succès plusieurs fois dans les années 90.
ELO Electric Light Orchestra
E L O was, in the late 70, quite a kitsch, baroque group. Rather pop and easy listening, trying sometimes to go on rock’n roll, to end up in a rather straigh disco (with an album called Discovery, no doubt was then possible).
The sound of ELO went in my hear as I was wondering for some time if violin could be a rock instrument, if one could pretend play rock’n roll with a fiddle? Beiing a violinist, the question was of course of some personnal interest. But to be honest, I was not practising enough to aim at doing something in the matter… Pernicious circle: I would have been more eager to play, and would have practice more, but I did not practice enough to do something earable,..
And after all, I found ELO too smooth, too disco (my masters where Chuck Berry, The Who and AC/DC…). I nevertheless ended up buying Discovery.. Electric Light Orchestra held its name from a pun: Electric light, as the logo was a neon light. Light Orchestra, as the bans was actually organised in reference to a classical chamber orchestra (light orchestra). The band then was an electric, light orcehstra. That’s doen.
Electrical, as the violins were sonorised with a piezzo in the bridge. I endend up buying a piezzo for my violin, when I lived in Norwich, but did close to nothing with this one.
ELO was famous for smooth pop tunes, but was in fact also composed with a quite strong drummer (who eventually will also drum for Black Sabbath…)…
Un spectacle "complet", pas juste un groupe punk-rock. D'abord, du bruit bien sûr mais surprisingly enough, pas tant que ça, et pas au point de rendre inaudible dans une bouillie infâme (comme le groupe en première partie) les morceaux et les instruments. Ensuite, du décors aux costumes, en passant par le jeu scénique (oui, oui, jeu scénique), une VRAIE intension, un vrai spectacle, une homogénéité.
Un lead singer vraiment charismatique (le final...) et "généreux" avec le public. Un batteur péchu, un bassiste et un guitariste rythmique infatigables... Ces mecs-là sont branchés en direct sur du courant fort, vous pouvez me croire ! « Crédiou, c’est beau d’avoir vingt ans » disait la crémière !!! Le chanteur communique avec le public, on sent un vrai plaisir de jouer et la volonté de donner un spectacle complet. En fin de concert, comme si les jeux de scènes tout au long du concert n’avaient pas suffi, après avoir chauffé la salle à blanc le chanteur fait assoir les gens dans la fosse et va se balader au milieu d’eux, comme un moniteur à la veillée d’une colonie de vacances bien sage, tutoyant le public comme Bruel et Lalanne...
Quel spectacle !
Bon, le lendemain, l’écoute du CD et des morceaux du groupe laisse perplexe, l’enthousiasme de la veille retombant un peu. Pourtant, voir l’un de leurs clips ravive cet enthousiasme ! C’est marrant, ce groupe. Honnêtement, à part un ou deux morceaux, je ne recommanderai pas The Hives pour écouter ça, chez soi, ou dans la voiture. Il manque une dimension, y a un truc qui cloche : C’est maintenant clair, The Hives est un groupe qu’il faut aller VOIR.
Quand Les Rolling Stones, Jethro Tull et les Eagles sortent le même titre...
Angie, que les Eagles plagieront 3 ans plus tard volontairement ou non, pour leur Hotel California, qui pourtant est resté comme Le slow à drague du début des 80's, éclipsant presque l'original. Cela dit, l’un et l’autre semblent inspirés d’un autre titre, de Jethro Tull, We used to know, sorti à la fin des années 60…
Les Stones y étaient pourtant allés avec l’artillerie lourde, violons, sanglots longs, guitares acoustiques, etc. Angie semble faire référence à une histoire que Mick Jagger eût avec Madame Bowie. Evidemment, Mick et Keith ont démenti: Selon Keith, la chanson est dédiée à sa fille (souvenons-nous que ce subterfuge a été utilisé par Lennon et Mc Cartney pour Lucy in the Sky with Diamonds: Merci les enfants!)…
Mais il a aussi écrit que Angie est une métaphore pour l’héroïne, drogue avec laquelle il était très accro à l’époque et dont il essayait de décrocher. Va savoir et…quelle importance?
Quoiqu’il en soit, Angie, mal considéré à sa sortie par les fans « purs » des Stones, est en gros le seul titre de l’album qui ait résisté au temps. C’est pas la meilleure époque pour les stones, un peu empêtrés dans les addictions de Keith Richards. C’est je crois le dernier album avec Mick Taylor qui a donné aux Stones quelques morceaux d’anthologie (Honky Tonk Woman, Brown Sugar, Ventilator Blues…).
Contrairement à Satisfaction, rarement joué en live, Angie l’est je crois quasi systématiquement. Au concert des Stones auquel j’ai eu la chance d’assister, ce devait être en 1993 me semble-t-il, le jeu de scène était extraordinaire, chacun des membres du groupes étant regroupés dans un ambiance intimiste au milieu de cette scène immense ou Mick Jagger courrait et sautait 5 minutes avant, pour une version paisible et géniale, façon feu de camp, à l’acoustique, contrastant de façon éclatante avec les déluges de pyrotechnie, de lumières, de watts et de chorégraphies du reste du show.
Alors, oui, Angie dénote un peu dans un répertoire stonien réputé blues, rock, teigneux. Mais j’écoutais ces jours-ci quelques « vieux » titres, (Ruby Tuesday, Lady Jane, As Tears Go By (ce dernier écrit, il est vrai, pour Mariane Faithfull, mais bien écrit par les Glimer Twins, Mick et Keith…) : Angie n’est, ni, plus, ni moins « guimauve », et mérite selon moi, qu’on le ré-écoute et qu’on l’apprécie. Pour en finir avec la querelle vis-à-vis d’Hotel California, qu’Angie en ait inspiré les créateurs, ou pas, peu importe : c’est également un titre très, très recommandable. A ré-écouter, donc, également.
On my stereotapes, I had lots of Rolling Stones. My favourite period was BEFORE 1974. But still, there was Angie.
Angie, so close to Eagles “Hotel California” one wonders why Jethro Tull did not mention ANGIE, when they argued that “Hotel California” was some sort of a “We Used to Know” copycat…
Anyway the chord progression is quite… obvious and common, and one hardly argue being original when composing on this basis…
Other points are to be mentionned when ANGIE is talked about. First, most of the Stones “pure” fans misconsider ANGIE. Soppy and tiresome, they’d say. Well, we’ll admit we’re a bit far from “would you mary your daughter to a Rolling Stones”, the marketing concept promoted by Andrew Loog Oldham in the 60’s.
But One must admit that ANGIE is the only song from Goats Head Soup that you’d still listent to nowadays…. And a must have for many live performance… (when Satisfaction is very seldom on a setlist).
I remember Paris (1993?) performance, when, like a campfire break in a hot and tremendously hot and shaking setlist, the group gathered on a “stage on the stage” for an intimist cover of ANGIE…
Quite like for Beatles “Lucy in the Sky With Diamonds”, stories and urban legends go on ANGIE’s meaning and who is it dedicated to. Oh no, they say, Angie is not Angie Bowie (whom Jagger would have ahd an affair with, to the great anger of David Bowie, threatening them to death..) Nor is it a sorrowfull balald to the same Angie Bowie, for having spent a night with David.. NO, say Richards and Jagger. Nor is it a metaphoric song about Heroïn. No, says Keith: the song is dedicated to his daughter…. SEE, like the Lucy in the sky story!!!
To end this, Angie is definitely far from the Stones image of rebelion and roughtness. Isn’t it time to recognise they can also offer great ballads with talent, in the mood of Ruby Tuesday, Lady Jane, as tears go by?