Jefferson Airplane, Woodstock, San Francisco, Paul Kantner et Grace Slick..
Jefferson Airplane
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C’est la fête des mères, on va donc parler d’une « Maman du Rock », j’ai nommé Grace Slick...
...égérie du mouvement rock psychédélique, du Flower power et du San Francisco Sound.
Moins connue que Janis Joplin, dont la carrière feu de paille (en gros trois ans entre les premiers succès et son décès), et la mort tragique ont bien évidement mythifié le personnage et marqué la mémoire collective, toujours avide de destins brisés et de sensationnel.
Pour changer un peu (on parler, un jour, de Janis Joplin), j’ai voulu parler de Grace Slick, et plus largement de Jefferson Airplane.
On peut à presque 50 ans découvrir des trucs qu’on connait pas, et ça c’est super. J’ai en effet la prétention de connaitre de près ou de loin quelques trucs musicaux autour du rock, mais j’avoue que je ne connaissais pas bien Jefferson Airplane.
Oh bien sûr, tout petit déjà, j’avais vu la performance filmée de Woodstock, je devais être en 4ème, vers 1975 quand mes parents nous avaient emmené voir le film fait à l’époque. Mais sincèrement je n’avais pas conservé le souvenir de ce groupe.
J’avais surtout retenu les performances de Joe Fish et de Joe Cocker, sans savoir pourquoi, et The Who, dont le « Summertime Blue» destructeur me fascina… J’ai donc redécouvert ce groupe il y a une paire d’années, chez un copain qui me fit écouter, plus exactement, la formation initiale de Grace Slick (The Great Sociéty), au travers de l’album live « First and Last», où certains morceaux sentent « bon » l’approximation des soirées fortement dosées en substances hallucinogènes.
Encore plus récemment, j’ai pu assister au Bataclan au concert de Jefferson Starship, qui est le groupe maintenu dans une continuité baroque (forte colloration rock FM et assez habile modernisation du son du groupe, avec une chanteuse qui soutient bien la comparaison, , un batteur émérite et un lead guitar habile, quoique peut être un peu trop « gros rock »… Les « piliers » restent d’attaque, dont Paul Kanter (72 ans…), aux magnifiques guitares Rickenbacker (une différente à chaque morceau, et des sons extraordinaires au bout des doigts !!)… Grace Slick n’y est plus, remplacée par une chanteuse née… l’année de Woodstock, 1969… Grace Slick ayant expliqué que selon elle, faire du rock après 50 ans était stupide. . Point de vue, madame, que je ne partage pas. Derrière la chanteuse à la voix magique se cache une dame qui, lorsqu’elle décida d’arrêter le rock, ne décida pas d’arrêter les drogues et les excès, ni les prises de positions provocatrices et souvent décallées Ré-écoutons White Rabbit, dont la rythmique « boléro » évoque les volutes de fumée des plantes à la mode dans le quartier de Haight-Ashbury, autour des « maisons bleues » de toutes sortes, les mélodies très typées 60’s de Jefferson Airplane et la voix envoutante de cette chanteuse, et oublions les pans d’ombres des positions souvent très space de Madame Slick…
Grace Slick, Jefferson Airplane.
Much more than any other, Grace Slick appears as Flower Power symbol, allthough less famous than Janis Joplin, probably for the reason she not decided to die when 27. (I recognize this last statement as iconoclast, perfectly shocking and quite stupid.)
I thus wanted to mention Grace Slick today, as I feel she quite unfairly disapeared from Rock’n Roll memories - so has one of her bands Jefferson Airplane, despite the importance took on the late 60’s San Francisco scene.
I must admit I discovered the band quite late: You can still discover great music you’d miss before when 50. That’s what happened to me one day when a friend played a live performance compact disc saying: “you’re gonna like this one”. I did. I felt I was discovering something new to my ears. I think I know quite a good bulk of bands and styles in Rock’n Roll, but I must admit I did not really “know” Grace Slick, not Jefferson Airplane.
Well, of course, I had, deeply engraved in my souvenirs, the band’s performance at Woodstock festival (I saw the movie when a child, circa 1975). I of course had “White Rabbit” in my “favourites” playlist.
But this friend of mine led me to a deeper knowledge of the band.