vendredi 29 mars 2013

Vangelis ou les premiers pas de la musique electro

VANGELIS

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Intrusion dans la pop electronique, 

le prog rock, le rock planant,

 comme on voudra...

Vangelis, (pour faire stylé prononcer VangUelis), c’est pas le nom d’un groupe, c’est le nom d’un gars. Un grec, dont on fète aujourd’hui l’anniversaire. On le connait surtout pour être le compositeur de musiques de films qui ont marqué les esprit (les musiques, parfois plus que les films, d’ailleurs !). Chariots of Fire, 1492, et, au début, les films animaliers de Frédéric Rossif (apocalypse des animaux, les quinquagénaire se souviendront peut-être de ces films prise de conscience écolo post soixante huitards : Hulot n’a rien inventé).




Evángelos Odysséas Papathanassíou, (il signera ses premiers disques « Vangelis Papathanassiou", et tout le monde trouvait ça joli (comme disait Desproges) puisque c’est son imprononçable nom, est un autodidacte qui prétend ne pas connaitre le solfège. C’est aussi l’un des précurseurs de la musique électronique, bien avant notre Jean-Michel Jarre national.

Pour revenir aux débuts, Vangelis, fuit la Grèce des colonels en 1968, arrive à Paris et fonde, avec un certain Demis Roussos le groupe Aphrodite Childs. On se souvient du titre Rain and Tears, à la mélodie pompée sur le canon de Pachelbel écrit au 17ème siècle, mais qui bizarrement venait de « sortir de l’oubli », et qu’on entendait, à l’époque, à toutes les sauces.

Vangelis travaillera ensuite avec le groupe Yes (qui ressurgira dans les années 80 avec un tube « rock fm » « Owner of a Lonely Heart », assez vigoureux), qui faisait dans le planant psychédélique avec des morceaux de 20 à 30 minutes..

S’ensuivront plus tard des titres co-signés « Jon and Vangelis » comme par exemple « The Friends of Mr Cairo », espèce de story-telling song avec bruitages de poursuites auto et coups de feu, sur un rythme parfois un peu trop disco, mais qui reste agréable à écouter et dans les bon souvenirs des années 80.

Un peu avant, dans une période où j’écoutais les Allemands de Kraftwerk, découverts en 1975/76, j’écoutais également le Vangelis d’Albedo 039, planant, presque pink-floydien et à vrai dire un peu chiant :

Je me souviens d’avoir eu le 33T, je n’en ai aucun souvenir musical, si ce n’est la voix d’outre je ne sais ou, égrenant les indices de réflexion solaire des planètes de notre système, pour en arriver au titre de l’album, Albedo 039. C’était branché (juste après juillet 1969, « on a marché sur la lune »), baba cool et technophile, mais chiant.

Pour être sincère, autant je me souvenais de "Friends of M Cairo", des musiques de film, autant j'avais oublié Albedo 039, que je ré-écoute aujourd'hui. Il y a, bien sûr, là-dedans, un côté musique d'ascenseur. Mais on ne peut pas nier (à salade) un optimisme, un élan, bien loin du rock planant de Yes par exemple. Bref, j'aurai pas dû écrire que c'était chiant.



mercredi 27 mars 2013

Ian Dury, 27 mars 2000, du rock'n roll en pleine New Wave

Le 27 mars 2000 disparaissait Ian Dury.


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En dehors d’une apparition furtive sur un clip de Madness, (rare groupe emblématique des 80s à avoir su passer le cap et persister jusqu’à aujourd’hui sans trahir l’esprit de ses débuts), Ian Dury était retombé dans l’oubli peu de temps après un succès dont le titre servit de bannière à une époque : « Sex and Drugs and Rock’n roll ».

Interdit d’antenne à la BBC à l'époque, le titre restera néanmoins célèbre, tout comme l’allure si particulière du chanteur, due à une attaque de poliomyélite mal soignée. 


A la faveur du succès de Sex and drugs and Rock’n Roll, enregistré en 1977 et ressorti en 1981, la maison de disque de Ian Dury ressortira un titre plus ancien, « Hit Me With Your Rythm Stick », qui ne réussira pas à sortir Ian Dury du statut de « One Hit Wonder ».

Sex and Drugs and Rock’n Roll est un titre composite, pas tout à fait ska, pas tout à fait reggae, pas tout a fait new wave, et finalement pas du tout punk, bien que devenu en quelque sorte l’étendard de la culture punk-rock (ouh, ces deux mots collés ensembles, alors que le punk, comme le disco, a bien failli avoir « la peau » du rock). Il y a même un groove un peu funky, des syncopes quasi jazz, et puis cet accent londonien caractéristique, effectivement, Madness n'est pas loin ce ce "mélange", cette fusion des styles dans une dérision et un humour british caractéristique! (Que l'on retrouve dans "Wake Up and Make Love To Me", que je vous recommande!!!)

Si je parle de Madness au début de ce billet, c’est que le groupe site invariablement Ian Dury comme l’un des inspirateurs du groupe.

Ian Dury se définissant lui-même comme grand fan de Gene Vincent (preuve d’un non-punkisme de Dury, puisque les punks ne revendiquaient aucune affinité avec le rock et le passé), la boucle est bouclée…



I

 




lundi 25 mars 2013

Bon anniversaire, Reginald (Sir Elton John if you please)

 Sir Elton John


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La radio ce matin m'a rappelé la date anniversaire de

 Sir Elton John.

Kitchissime et tellement britanique dans son exubérance, Reginal Dwight aka Elton John!

J'avais Facebouquisé en mai 2012 ce billet remanié aujourd'hui, à l'époque l'ex star rock devenu "pop star", c'est à dire littéralement chanteur de variétés, le clivage en Grande-Bretagne étant moins vif et brutal que chez nous.. à l'époque (mai 2012 donc, Reginald était patraque, et je lançais " Souhaitons qu'il soit en forme pour le jubilé de QE2 (et moins tartignolo-larmoyant qu'à Westminster pour Lady Diana...)." May be mes voeux ont étés entendus, car a performance au concert du Jubilée a été plutôt bonne, moins rock'n roll que Madness, mais plus péchue que celle de Sir Mac Cartney...

J'accompagnais ledit post d'un cet extrait mémorable d'un des concerts en URSS de la tournée de 1979! Sans aller jusqu'à jouer du piano debout ce coup là, tout de même: Ce soir là le public reste impassible malgré les efforts de Reginal et de Ray Cooper, contrairement au soir précédent public terrorisé par le premier rang et la salle envahie par les gardes rouges. Alors, au milieu de "Bennie and the jets" (où Bennie pourrait bien être Sir Elton "elle" même, féminisé pour l'occasion), Elton John offre à son public une digression vers "les nuits de Moscou" (le temps du muguet en français), chanson culte en Union Soviétique, et enfin, quelques Moscovites osent braver l'interdit....

J'ai longtemps cherché cet enregistrement (je l'avais eu sur une k7, repiqué sur la télé... ) de cette tournée soviétique: J'avais ce souvenir de ce Bennie And the Jet, vu donc sur, je crois, ce qu'on appelait alors FR3. Merci la télé!!! Les frissons ressentis il y a 34 ans sont toujours là aujourd'hui...

C'était à une époque ou en France Elton John était déjà ringard, il n'allait pas tarder à se lier d'amitié avec le comble de la variétoche chez nous, Monsieur et Madame Berger, (France "sucettes à l'anis" Gall et Michel "Starmania" Berger). Ce mélange des genres, par chez nous, ne se fait pas. Outre Manche, le London Symphony Orchestra enregistre les Beatles et les Who, le Royal Albert Hall reçoit Eric Clapton, Muse et tous les autres....

Je reviendrai sur Sir Elton (façon de parler), le temps d'aujourd'hui est à son birthday, les commentaires sur son œuvre viendront un autre jour.


Have a nice Birthday, Sir!


 



dimanche 24 mars 2013

Coup de coeur.....Lilly Wood and the Prick

Lilly Wood And The Prick


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... jeune groupe à suivre!

Il n'y a jamais eu ce titre sur mes K7 ;-) . Et pour cause!!! Formé en 2006, ce groupe (produit par un label indépendant très très sympathique!) chante en anglais sans que ce soit ridicule, se montre créatif tout en s'inspirant au meilleur du rock, du blues et de la soul: on croirait entendre une Amy Winehouse à jeun, presque Aretha Franklin (dont l'influence est revendiquée par la chanteuse du groupe), on se croirait à Chicago, chez Chess Records, à Detroit à la Motown....Les américains appellent le genre "Blue-Eyed Soul" Je ne suis pas le seul à tout classer dans des petites cases...

Mais, et c'est aussi ce qui fait que ça me plait, il y a une vraie modernité dans la façon dont ces genres sont réinterprétés par Madame Wood (bonjour Madame) et Monsieur Prick.(mes compliments Monsieur!!) Bien sûr, l'empreinte du passée est bien là, mais digérée je trouve, et presque réinventée. Enfin bref, je suis fan.

J'ai découvert réellement il y a peu Lilly Wood and the Prick. J'avais déjà entendu certains morceaux, qui m'avaient vraiment plu, à la radio ou dans d'autres circonstances, de boulot (le fameux label indépendant, chez qui j'avais un rdv professionnel un jour où semble-t-il LWATP auditionnait, bandes son à tue tête dans les bureaux, pendant qu'on négociait informatique: y a plus désagréable!!!)

Si on parcours le ouèbe, on lit un peu partout "groupe folk", et ça fait peur. En fait, heureusement que j'ai entendu avant de lire ça, parce que je n'aurais sans doute pas cherché à connaitre. Ben oui, je suis sectaire, (le Nain Sectaire): Folk, rap, hip hop, reggae, métal, shredders et quelques autres, j'ai du mal.

Bah, si Lilly Wood and the Prick c'est folk, j'aime des trucs folks, dis-donc!!!

Faut-il, quelques semaines après avoir écrit ce qui figure ci-dessus, ajouter quelques mots, ajouter des louages aux louanges, pour le troisième album, "The Fight", qui confirme l'excellente impression des deux premiers? Middle of the Night, que nous entendons partout, n'est pas le seul titre de (très) bonne facture. Pop légère et assez facile, aux influences soul, mais aussi funk mais ça se voit pas trop.... Une alchimie qui (me) réconcilie avec les "groupes de jeunes", moi qui suis réputé pour mon penchant pour les 60's. De l'energique "Middle of the Night" donc, au planant "Briquet" en passant par "Mistake", dont j'aime bien la rupture de style couplet/ refrain.

ça pourrait être un petit poil plus rock, mais même comme ça, y a rien à jeter!

Tiens, c'est tellement bien que je mets 2 titres.

Bravo Mesdames-sieurs (pourquoi Messieurs-dames???).


Keep on doin'!






samedi 23 mars 2013

The Animals, une madeleine de Proust? When I was Young...The House of the Rising Sun

THE ANIMALS


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A tout seigneur, tout honneur, juste après la fantasmatique blonde de nos adolescences, c'est aux "Animals" d'Eric Burdon que reviennent en réalité l'honneur des premières pages de ce blog.



De mes premiers souvenirs rockenrolesques, tant je suis sûr que c'est ce son caractéristique, fait de cette voix de bluesman black extraordinaire, ces arrangements d'Alan Price à l'orgue Vox Continental mémorables, auquel je dois le quasi culte que je voue à la musique des 60's, au "British Invasion", au "Mersey Beat"...

Véritable usine à tubes soul, reprises le plus souvent de standards oubliés....: Je crois qu'en 1964, les Animals ont dû sortir à peu près un hit par mois! Comme les Kinks, les Animals sont les autres "perdants" de cette vague appelée la "British Invasion". Avec les groupes US bien sûr, qui furent littéralement écrasés par tous ces groupes anglais venus ré-apprendre aux jeunes américains les racines de leur culture populaire: En reprenant les titres de Bo Diddley, . John Lee Hooker entre autres, que tous étaient en train d'oublier une première fois... La seconde "résurrection" des pères fondateurs du Rythm'n blues sera le fait des "Blues Brothers", 20 ans plus tard...

Ecrasés par les gentils Beatles et les vilains Rolling Stones, au management marketing extrêmement bien fait, (inventé d'ailleurs, car tout était à créer) , les Animals ne passeront pas à la postérité, malgré une dizaine de titres classés à l'époque dans les 'top 20' aussi bien aux US qu'en Grande Bretagne.

Je crois que ma fascination pour les Animals remonte très, très loin, sans que je puisse me remémorer un souvenir précis. Je me souviens en revanche qu'au début des années 80, alors qu'un des 2 groupes était déjà séparé depuis longtemps, et l'un de ses leaders était toujours mort, (Les Beatles ne se reformeront pas tant que J Lennon sera mort, disait Georges "While my Guitar"Harrison), à la question "Beatles ou Stones" je répondais Animals, et quasi personne ne voyait ce que je voulais dire.

Je me souviens très précisément d'avoir vu à la télévision (couleur, chez mes grands-parents, en 1977,j'avais 14 ans) le "clip" de "The House of the Rising Sun" et d'avoir ressenti un frisson "à la madeleine de Proust", me disant: P..! ça me rappelle quand j'étais petit. Je n'ai jamais pu me rappeler ce à quoi se souvenir antérieur se raccrochait...

... Un autre jour, on racontera House of the rising sun.... on reparlera d'Eric Burdon.... The Animals feront l'objet d'autres articles...



vendredi 22 mars 2013

Et sur la cassette, il y avait ça.... (Blondie - Debbie Harry)

Blondie, 


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ah, Blondie...




Très, très glamour.

Je me souviens de l'émission Feed Back, de Bernard Lenoir, juste, tout juste avant les "radios libres", qu'on écoutait religieusement, à l'affût des nouveautés dont on pourrait parler le lendemain "au bahut". Il me semble que l'émission en question était co-animée par Patrice Blanc-Francard (dont le frère était ingénieur du son au mythique studio d'Hérouville).

Bref, on a beaucoup dit que la new wave et la scène rock des 80's devait tout en France à la FM, aux "radios libres", à l'RFM de l'époque... Je ne suis pas spécialiste de l'histoire de la FM, et vous recommande si le sujet vous intéresse le blog "Le Transistor", dont l'auteur maitrise le sujet.

Je me souviens de Feed Back, à chaque fois que j'entends Eruption de Van Halen 'c'est à dire pas très souvent) mais aussi Debbie "Blondie" Harry, Lavilliers, Joe Jackson (qu'est-il devenu?) et tant d'autres.



Un soir, dans le poste à Modulation de Fréquence posé dans la cuisine, "ils avaient passé" Atomic...

On avait été scotché! Et le lendemain, au bahut, on n'avait parlé que de Blondie, à qui irait en premier chez le disquaire, chpoer un album, l'écouter... 



jeudi 21 mars 2013

On mettait "ça", dedans, et ça faisait de la musique! ( souvenirs d'une K7, cassette audio)

Mon Histoire du Rock ...


Les K7 audio

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Objet insolite et desuet de la culture rock, la K7...




.. Il y avait des k7 "normales", des "Chromes", et des "Métal", le top du top. Une boutique à Londres au bout de Tottenham CR en vendait pas cher, en gros...

On l'a vu, de temps en temps la bande sortait et s'enroulait dans le mécanisme du cassettophone. D'autres fois, elle frottait sur un côté et se presque déchirait.

Ces situations pénibles, dramatiques, étaient heureusement rares.

On pouvait acheter des K7 enregistrées, mais on aimait surtout faire nos propres compilations ou enregistrer les disques (on disait pas trop "vinyls", les anglais disaient LP (long playing sessions), ceux qu'on n'aimait pas assez pour les acheter, avoir la pochette, les photos, les "crédits", les textes..La reproduction de la pochette du 33T sur la K7 était étriquée, c'était nul. Le CD n'arrangera pas les choses, et préparera la disparition de toute une partie créative autour de la musique rock, mais c'est une histoire.....

C'était assez pratique, le poids, la taille de l'objet (gros comme.... une K7 hahaha) permettait facilement le transport et d'écouter sa musique un peu partout sur des modèles de lecteurs compacts (le fameux Walkman). La cassette se rangeait dans une boite-tiroir, on les empilait les unes sur les autres, Ah bien sûr, le "MP3" restait à inventer, mais on en était encore loin, très loin, et on n'avait pas la patience d'attendre! Nous nous trouvions déjà privilégiés par rapport à nos ainés munis de 45T et de Tepaz, et ces k7, qu'on se prêtait beaucoup plus facilement que les 33t (que, fragiles, on réservait à un usage domestique!).

Tu as entendu le dernier "AC/DC"? Je te ferai une k7!

On écoutait religieusement la k7, et si ça nous plaisait on allait chez le disquaire, on achetait le 33T.

Les k7 ont, comme les disquaires, disparu. Faudra parler des disquaires.

...



mercredi 20 mars 2013

Ceux qui savent ce que c'est que ce truc sont pas des jeunes.!!!! (Le magnetophone !)

Avant le mp3, avant le CD, il y a eu 

le magnetophone à K7...

Radio cassette SONY

Mon "walkman"


(je suis tombé sur cette photo par hasard, ça fait peur: C'était mon "walkman", mon "Ipod", quoi. ( :-) ) dans les années 80.

Je le baladais partout. C'était un truc lourd et volumineux, il me fallait un sac à dos pour le trimballe, en particulier quand il m'a suivi à Londres, et dans mes trajets Norwich <-> Londres en bus, tous les week ends des six mois de l'année 1983 où nous refaisions Woodstock à notre mesure dans un pavillon du nord ouest de Londres...


Au moins 10Kg, ça fonctionnait sur secteur ou sur piles (au moins 10 piles gros format de 1.5v, pour une autonomie lamentable... et à l'époque pas de piles alcalines, pas de piles rechargeables....)

Pas franchement Ipod donc, . mais un son franchement énorme.

C'était un Sony, et à l'époque Sony c'était le must-have, j'avais bossé un mois pour me le payer.

A cette époque là, on écoutait la radio (la FM naissante) ébahis par la stéréo propagée par les nouvelles stations sur ces nouvelles ondes, et on enregistrait ça. RFM des débuts, là dessus aussi y a des trucs à raconter, on en reparlera peut-être, et, en Albion, les "charts", top of the pops, tout ça.

Il y avait un décalage de quelques semaines entre les sorties en Grande-Bretagne et les sorties en France, ce qui nous valait un (petit) succès avec les enregistrements des charts rapportés à chaque retour en France pour les vacances de fin de trimestre...

On pouvait enregistrer, sur des cassettes de 60, ou 90 minutes( 30 ou 45minutes par face), ce qu'on voulait. Le prix d'achat de la cassette incluait une taxe, redevance sur la copie, moyennant quoi la copie (de moindre qualité on va dire, mais on s'en foutait) était permise et nous convenait bien. Bien sûr, parfois la bande magnétique se déroulait dans l'appareil, se froissait, c'était parfois un drame! On perdait alors THE enregistrement incroyable d'un trésor alors perdu...


(10/12/2012 modifié et augmenté 20/03/2013)

mardi 19 mars 2013

Nouvel Album de Madness! Youpi.(14/11/2012)

Nouvel Album de Madness


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Après avoir sauvé l'honneur britanique bafoué à Rock en Seine par les f...... frères Gallagher détruisant Oasis à coup de guitare Gretsch dans la G....., annulant leur prestation au mépris de leurs fans.
Après avoir grimpé sur le toit de Buckingham Palace pour un concert de Jubilé jubilatoire (où Sir Macca faisait son age).
Après avoir relevé le gant et bien porté les couleurs du "rock" anglais aux JO (là où Muse....).
Après que les Rolling Stones qui bougent encore (un peu) nous aient balancé un album avec seulement 2 titres inédits, pâles copies d'AC DC sous antidépresseurs...

Madness sort un album de Madness, ceux qui n'aiment pas Madness n'aimeront pas Madness....

Alors, oui, "Never new your name", nostalgique au possible, bien comme Madness sait le faire (NW5, Tomorrow's just another day"...) ressemble à Embarassment, façon slow. Il y a toujours, au milieu du style bien particulier de Madness, les inspirations "exotiques", qui nous rappellent que l'Empire Britanique, c'est aussi les Indes, et pas seulement la jamaïque, plus rockenrollement musicale et inspiratrice de Madness en particulier.

Ceux qui n'aiment que le Madness qui bouge seront un peu déçu (moi-même, j'aurais aimé un ou deux titres à la "Tarzan's Nuts" ou "Night Boat to Cairo".... My Girl 2 ne relève pas My Girl.... C'est moins rigolo que du temps de "In the middle of the night"... ça "bouge moins", aussi.

Mais bon, nous aussi, nous bougeons moins, et je ne suis pas certain de mimer encore Suggs et Chas Smash comme je le faisais en 1979 dans les couloirs du Lycée!

Madness




lundi 18 mars 2013

Pourquoi?

MON HISTOIRE DU ROCK


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Une histoire du Rock? 

Encore une?


Pourquoi, alors que le net et ce qui reste des librairies regorgent de "bibles", écrites par des sommités à ray ban ou leurs frères soit disant ennemis...? Quoi dedans, alors que tout a déjà été (mieux) écrit? Quand la faire commencer? Quelle forme lui faire prendre?


Paradoxe énorme que ce blog et son sujet, puisque j'ai toujours trouvé au mieux nunuche au pire prétentieux les verbiages et grands discours des grands prêtres du genre! On va dire que l'incohérence est une posture Rock'n Roll, et donc que la démarche est Rock'n Roll. Je ne suivrai pas un plan, une chronologie. Je n'essaierai pas d'être le plus exact possible, mais plutôt fidèle à mes feelings, et, pour ce qui concerne la partie de cette 'histoire' qui m'est contemporaine, à mes souvenirs. Pour ce qui est antérieure à la date de mon premier souvenir rockenrolesque (Les Animals 'House of the Rinsing sun', entendu en XXXXXXXXXX? Pas en 1964, j'avais 1 an! Quoique Debbie Harry explique (dans ses "mémoires" qu'elle a des souvenirs visuels d’événements survenus quand elle n'avait pas 1 an!

Les Beatles quelque part entre 1968 et 1969? Popcorn, en 1970?), je me référerai aux souvenirs de la, des premières fois où j'ai entendu le titre, l'artiste...


La grande affaire étant de savoir ce qu'est le rock'n roll et "quand ça commence", la "position" que je prends est évidement arbitraire, est inexacte sans doute et a finalement peu d'intérêt. J'ai tendance à considérer que le rock'n roll est un mouvement "culturel" en ce sens qu'il a marqué la société, populaire en ce sens qu'il est un phénomène de masse, et universel en ce sens qu'il a concerné, et concerne, l'ensemble des pays du globe. En synthèse, le Rock'n Roll est une espèce de fusion entre le Blues et le Rythm'n Blues des noirs américains du nord avec la country des américains blancs du sud. Je reviendrai sur ce qui est selon beaucoup, le premier morceau Rock'n Roll de "l'histoire": Route 88 de Ike Turner:



dimanche 17 mars 2013

Les premiers articles de ce Blog... Histoire du Rock'n Roll, Mon histoire du Rock

Introduction

Mon Histoire du Rock


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Bienvenue sur ce blog consacre à la culture Rock, Pourquoi un Blog? Eh bien, pour essayer, d'abord. 
 Parce que le rock'n Roll est une culture, quoiqu'on en dise. 
Et puisque celle-ci est "populaire", chacun d'entre nous y participe, et en retour, cette culture imprègne, façonne, influence chacun d'entre nous. 
 C'est un peu cela qui dictera les mots, qui guidera mes doigts, au long des pages qui vont suivre. 
 Il ne s'agit pas d'un dictionnaire, d'une encyclopédie, d'un A to Z, d'une chronique savante et précise, je n'ai pas la prétention de lutter avec les maitres en la matière. Au gré des envies, du feeling du moment, je raconterai ici ce que tel fait, tel groupe, tel morceau... m'a inspiré quand je l'ai découvert, le contexte de cette époque: l'idée n'est pas de décrire les faits, mais la perception qui fut alors la mienne, ou celle que j'en ai, aujourd'hui. Les premiers posts de ce blog, si, demain matin, je persiste, seront sans doute une ré-édition de posts créés précédemment. ...

Histoire du Rock'n Roll? Mon histoire du Rock !