J'aimais assez Téléphone,
donc "y en avait" forcément sur mes K7.
Mes K7, je les avais emportées avec moi à Londres. Avec le gros cassettophone vu l'autre jour. Tout dans une grosse malle "cantine".;;
Je ne POUVAIS pas partir sans MA musique!!! Donc aussi Téléphone. Pas trop, ceci dit, je crois....
Surtout le premier, plus rock. En réalité, le premier Telephone ne pouvait pas cacher l’influence des Rolling Stones, tant certains morceaux sont d’une évidente inspiration.
Il y avait à l'époque, pour faire genre 'Beatles contre Stones' (débat débile et médiatique avant l'heure, organisé par le manager des Stones, puisqu’on sait que les deux groupes s’entendaient plutôt bien, et s’entendirent, d’ailleurs, aussi sur le fait de se partager le « marché » grâce à cette opposition de façade ), un pseudo "Telephone contre Starshooter".
Starshooter me paraissait vulgaire et assez nul, gueulard et peu mélodieux. Rétrospectivement, il est facile de dire que les influences punk du groupe y sont pour quelque chose…
Deux de Téléphone venaient de Shakin' street, qui feront plus tard "Solid as a Rock", mais ça n'a rien à voir.
Très vite, j'ai trouvé Téléphone rasoir, simplet dans les textes, trop ado et trop variétoche. Au risque de faire hurler, un peu comme les texte d’Indochine. Au moins Téléphone s’est arrêté avant de devenir franchement ridicule…
Autant les débuts très (trop ?) stoniens ne pouvaient qu’attirer l’oreille avide de son rock qui était la mienne, autant, rapidement, le côté bisounours, feu de camp-colonie de vacances devint à mon goût rasoir. J’ai aujourd’hui un peu le même sentiment qu’avec Police, les 2 n’ayant évidemment rien à voir, mais la dérive gnangnan de ces deux groupes, abandonnant le son et la pêche des débuts pour des pseudo considération love/mondialistes un peu beaucoup médiatico-bobo-bonne-conscience me lasse.
Où est donc l’insouciante révolte (de bac à sable, c’est vrai, mais bon) des débuts ?
De nos jours (expression débile), beaucoup « rêvent » à une reformation de Téléphone. Outre le fait que les principaux intéressés ne sont, justement, sans doute pas intéressés par cette idée, je doute qu’alors cette hypothétique reformation nous donnerait du bon vieux rock, et si c’est pour entendre la même chose que ce que nous livrent Aubert ou Bertignac aujourd’hui… Les quelques passages (pourtant bien vus) de ces Messieurs dans Taratata (Won't Get Fooled Again de mes chers Who!!! ) ne sont pas de nature à faire oublier la mièvrerie de la fin du groupe...
Reste donc, pour le meilleur, quelques titres bien rock’n roll, des albums Telephone et (déjà, moins) crache ton venin, fortement inspirés par le grand Chuck Berrry(intro d’Hygiaphone…), qu’on écoute, et reprend avec plaisir entre deux cover des Rolling Stones..
Je ne POUVAIS pas partir sans MA musique!!! Donc aussi Téléphone. Pas trop, ceci dit, je crois....
Surtout le premier, plus rock. En réalité, le premier Telephone ne pouvait pas cacher l’influence des Rolling Stones, tant certains morceaux sont d’une évidente inspiration.
Il y avait à l'époque, pour faire genre 'Beatles contre Stones' (débat débile et médiatique avant l'heure, organisé par le manager des Stones, puisqu’on sait que les deux groupes s’entendaient plutôt bien, et s’entendirent, d’ailleurs, aussi sur le fait de se partager le « marché » grâce à cette opposition de façade ), un pseudo "Telephone contre Starshooter".
Starshooter me paraissait vulgaire et assez nul, gueulard et peu mélodieux. Rétrospectivement, il est facile de dire que les influences punk du groupe y sont pour quelque chose…
Deux de Téléphone venaient de Shakin' street, qui feront plus tard "Solid as a Rock", mais ça n'a rien à voir.
Très vite, j'ai trouvé Téléphone rasoir, simplet dans les textes, trop ado et trop variétoche. Au risque de faire hurler, un peu comme les texte d’Indochine. Au moins Téléphone s’est arrêté avant de devenir franchement ridicule…
Autant les débuts très (trop ?) stoniens ne pouvaient qu’attirer l’oreille avide de son rock qui était la mienne, autant, rapidement, le côté bisounours, feu de camp-colonie de vacances devint à mon goût rasoir. J’ai aujourd’hui un peu le même sentiment qu’avec Police, les 2 n’ayant évidemment rien à voir, mais la dérive gnangnan de ces deux groupes, abandonnant le son et la pêche des débuts pour des pseudo considération love/mondialistes un peu beaucoup médiatico-bobo-bonne-conscience me lasse.
Où est donc l’insouciante révolte (de bac à sable, c’est vrai, mais bon) des débuts ?
De nos jours (expression débile), beaucoup « rêvent » à une reformation de Téléphone. Outre le fait que les principaux intéressés ne sont, justement, sans doute pas intéressés par cette idée, je doute qu’alors cette hypothétique reformation nous donnerait du bon vieux rock, et si c’est pour entendre la même chose que ce que nous livrent Aubert ou Bertignac aujourd’hui… Les quelques passages (pourtant bien vus) de ces Messieurs dans Taratata (Won't Get Fooled Again de mes chers Who!!! ) ne sont pas de nature à faire oublier la mièvrerie de la fin du groupe...
Reste donc, pour le meilleur, quelques titres bien rock’n roll, des albums Telephone et (déjà, moins) crache ton venin, fortement inspirés par le grand Chuck Berrry(intro d’Hygiaphone…), qu’on écoute, et reprend avec plaisir entre deux cover des Rolling Stones..