Depeche Mode,
groupe phare de la New Wave, des 80’s,
est toujours présent et actif aujourd’hui, et maintient une popularité ainsi qu’une créativité que l’on peut saluer, alors nombre de groupes de nos 80’s ont jeté l’éponge…On se souvient, pauvres bougres que nous sommes qui étions jeunes dans les années 80, des énormes « People are People », « Just can’t get enough », premier succès de cette pop froide et high tech, bientôt suivi par « Enjoy the Silence » et évidement « Personnal Jesus ».De fait le groupe est aujourd’hui parvenu au rang des grands groupes de Rock, et permet ainsi à cette fameuse New Wave d’accéder au statut de courant du rock…
Oui, la New Wave est un courant du Rock comme l’ont été le prog-rock, le rock psychédélique, le hard rock, le reggae, le punk…
Et, oui, Depeche Mode y joue un rôle prépondérant, majeur, accordant par exemple au synthétiseur une place centrale… au détriment de notre chère guitare, il est vrai….
Mais avec une telle maitrise (partagée avec d’autres, finalement assez proches (OMD (Orchestral Manoeuvre in the Dark bien sûr….)) qu’on peut leur pardonner..
Le parallèle avec OMD est flagrant, comme l’est la filiation que ces deux groupes partagent d’ailleurs avec Kraftwerk. Si Depeche Mode est souvent moins glacial qu’OMD, les deux sont de toute évidence plus versé dans une approche mélodieuse, moins rigide et plus « dansante » que leur référence germanique évidente.
Et c’est tant mieux : l’ensemble reste néanmoins (je parle de Depeche Mode) plutôt glacial et synthétique. On reste bien en 80’s !!!
Contrairement d’ailleurs à d’illustre prédécesseurs, dont le leader singera les excès (drogues, etc..), Depeche Mode saura, conserver jusqu’en …. 2013 (Delta Machine) une identité certaine et une haute fidélité envers le son et le style des débuts. Il faut le saluer, d’autant que chaque nouvel opus n’estpas pour autant pas un éternel pastiche de l’album précédent (que certains géants du hard rock australien suivent mon regard attristé !!) : Il y a dans Delta Machine une telle inventivité, dans une appropriation des thèmes du rock, et même du blues (« SLOW », « Secret to the End » « Angel»
....En fait, tout l’album !!! Le blues au synthé, iconoclaste et sublime !!!!)….
Mais déjà « par le passé », Depeche Mode a su nous montrer son respect des « traditions » du Rock et l’assimilation de l’Art des Maitres (un Diddley Beat sur « Flexible » en 1985, et évidement « Personnal Jesus », dont le titre évoque Elvis Presley, puisque c'est surnom dont Madame Presley affublait ce dernier.) Qu’on ne s’y trompe pas, on a ici affaire à un groupe culte, qui a acquis sa place dans les rangs des grands du rock, et, avec Delta Machine, du blues. Tu te rends compte : du blues sans guitare…..