Vous n'aimez pas les Rollings Stones? Vous aimez le Blues? Vous allez aimer les Rolling Stones!!
C’est peu dire que l’attente a été longue. Enthousiaste, je dirai que ça valait le coup d’attendre.
Ils n’ont pas oublié. Ils se rappellent encore.
Depuis 45 ans, ils nous désespéraient, à suivre toutes les modes et des chemins douteux.
Hier 2 décembre a donc fait l’effet d’un séisme, les pistes tournent en boucle sur Spotify, hypnotisé, conquis.
Oui, ce sont des reprises. Mais quelles reprises!!! On revoit la scène du magnifique Cadillac Records où les Stones vont en pèlerinage à Chicago, chez Chess Records, écouter leurs ainés, leurs maitres.
Car le blues est leur inspiration, leur source, leur mentra. On le sait peu, ils ont tout fait pour qu’on l’oublie.
Les Stones ne sont plus au complet, Bill Wyman, et on peut regretter son absence, l’absence de son jeu, de sa rythmique implacable.
Les Rolling Stones nous livrent un concentré de Chicago Blues, les titres de Willie Dixon, Little Walter, Holin’ Wolf, Eddie Taylor s’enchainent.
Le titre de l’album est lui même un hommage à Little Walter!
Ce sont de magnifiques standards du Blues, magnifiquement interprétés. Ce ne sont pas nécessairement les titres les plus célèbres de l’écurie Chess, il manque évidement Muddy Waters, mais je retournerai l’argument:
Découvrez des titres que vous connaissez moins, et reconnaissez que les Rolling Stones n’ont pas cédé à la facilité des hits rebachés.
Jagger est à l’hamonica, et maitrise l’engin du blues avec talent. Clapton, le grand Eric Clapton, vient en ami et illumine I can’t quit you baby, et Everybody knows about my good thing.
Qu’en pensez-vous? Pour moi, c’est un truc phénoménal, en même temps qu’une évidence. Un bonheur de chaque piste, ce que ce groupe aurait toujours dû faire.
Je suis hyper fan, et me réconcilie avec les Rolling Stones, dont je n’écoutais rien depuis Exile on Main Street, en me forçant un peu depuis Aftermath, sauf pour Sticky Fingers.
S’ils en restent là, ce sera un formidable retour aux sources, on pourrait dire qu’après cela, il ne faut plus rien toucher...
The Rolling Stones are back,after a 45 years break during which I felt they had gone somewhere I wouldn’t follow them at any price.
With a little help from Eric Clapton on two tracks (which he enlights with grace), we discover a marvellous Blues album. Mick Jagger does the trick on harmonica, which Is as you know THE BLUES machine!
The tracks choice is absolutely clever. A sure tribute to Chess records, you can’t help recalling thscene in Cadillac Records movie when young Rolling Stones enter Chess records as if they enter a holly place!!
Howlin’ Wolf, Little Walter, Willie Diwon, Eddie Taylor…. And the tracks, pure blues, are not the most famous of these artists, ant that’s where the choice is clever: Covers, but not the easy, famous, prompt to be recognised and adopted.
It’s the choice of real Blues lovers. And a choice we love. And can’t stop listening to (thanks made to Spotify).
We long waited for something high from the Rolling Stones. Today, we’ve got it.