Spirit in the sky, Normann GreenBaum
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Ce titre a quelque chose d’envoûtant, d’étonnant. Il évoque immédiatement les Etats Unis, les grands espaces… et, depuis le film Apollo 13, l’espace tout court.
Etonnant, parce que le morceau est à la fois pesant, avec cette Telecaster bricolée (il y a un effet “Fuzz”, oui, celui de Satisfaction, embarqué dans la guitare.) sursaturée et de la rythmique très marquée, et aérien, en partie du fait des choeurs et aussi… on sait pas pourquoi.
Le titre est un véritable succès en 1970, mais restera un “One Hit Wonder”, et n’a pas dans un premier temps fait la fortune de Norman Greenbaum, qui a continué à cuire des hamburgers..
Tout le monde n’a pas la même chance que Bill Withers… Ce ne sont pas reprises, pas même celle que fit Elton John l’année même de sa sortie, qui arrangèrent les choses. Mais tout changea lorsque le cinéma s’est mit aire un copieux usage de ce morceau: Une trentaine de films l’utilisent, dont, évidement Apollo 13, mais bien avant, et avant Michael, une palanquée de films plus ou moins oubliables.. Si une reprise devait être mise en avant, je recommande celle de Bauhaus, bien dans le ton des 80’s… ce qui devait être à l’origine un blues inspiré par le Gospel devient une espèce d’ovni bien décallé!
Dans l’effroi des évènements du 11 septembre 2001, le titre a été blacklisté et mentionné dans la fameuse liste Clear channel, censée suggérer aux média les titres dont les paroles étaient “douteuses”… Bon, cette liste contient aussi “Dancing in the streets” de Martha and the Vandellas, alors…